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Pourquoi pas de ne pas rentre dans la démarche du Youtube qui donne la possibilité a tout le monde de créer de contenus. alors pour quoi pas pour structurer des connaissances et créer des micro-formations pour répondre aux besoins des professionneles ou pour les autres (ecoliers, collèges, universités, centre de formation) et para-scolaire. Beaucoup de professionnels qui developpent des blogs , des contenus youtue etc. Pourquoi pas de leurs données une possibilité de créer de contenus.
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OpiLearning
LA PROBLÉMATIQUE
Deux faces à la médecine. La puissante, d’abord. Celle que l’époque aime mettre en avant. Performante, efficace, portée par un progrès continu. Et l’autre ensuite. Celle qui complique tout, dérange le business et ne cesse de résister à mesure qu’on voudrait la maîtriser : foisonnante, insaisissable, imprévisible. La première face est le lieu du management et de la technologie. La seconde l’univers des patients et des humains de toutes sortes qui interagissent avec eux. Des deux faces, seule la première écrit l’histoire récente de la médecine. Y dominent le pouvoir et l’argent. Et leurs sous-catégories : l’ordre et le rendement.
Pour employer une métaphore, c’est comme si, depuis la fin du 20e siècle, la médecine avait choisi le modèle du jardin à la française. Seulement voilà : les « idéaux de perfection » de ce jardin en tuent l’intérêt, comme l’explique Isabelle Danto, dans un article consacré à l’exposition « Jardin infini ».1 Elle cite le philosophe Allen Weiss : il est temps, dit-il, d’imaginer « une histoire des jardins écrite du point de vue des mauvaises herbes ». Eh oui. Plutôt que d’arracher ces herbes, il faudrait s’y intéresser. Davantage encore : aller jusqu’à adopter leur point de vue. Rares sont les renversements d’une pareille fécondité.
Danto cite le commissaire de l’exposition : on s’imaginait qu’allaient triompher les « espaces verts limitant le végétal à des zones fonctionnelles ». Or, étonnamment, le jardin continue de résister. Il reste « un lieu de l’ensauvagement comme du raffinement le plus exquis. Subversif, chaotique et contre-nature … ». C’est même parce qu’il est un endroit mal défini, un projet « trouble, indiscipliné et imprévisible », qu’il peut se montrer ouvert à « l’hybridation », « aux échanges et au vivre-ensemble ».
Exemple médical de jardin à la française : le cabinet médical du futur, décrit dans Le Monde du 31 mars.2 A San Francisco, la start-up Forward a commencé à concevoir « un cabinet qui ressemble à un Apple Store ». Pour consigner chaque anamnèse, l’intelligence artificielle l’analyse à la place du médecin. Dès qu’une phrase type est prononcée, elle note le code du problème, l’enregistre, procède à un classement. A la fin ne compte que ce qui, dans le récit du patient, entre dans des catégories prédéfinies.
Le problème est que la réalité s’avère autrement plus sauvage. Tout médecin sait qu’un patient ne se contente pas de raconter objectivement son histoire. Il parle aussi dans les marges, les interstices, les non-dits, au moyen d’un langage verbal et non verbal. Il utilise des stratégies, conscientes ou non. Son but premier, souvent, consiste à faire alliance, donc à plaire à son médecin. Quitte à déformer son récit. Parfois, le patient masque des éléments importants, en raison de phobies, ou par crainte du coût du traitement, ou par simple envie de brouiller les pistes. Tout cela, le praticien essaie de le décoder, d’en faire son miel. Lui-même, d’ailleurs, donne au patient une image qui n’est pas simplement vraie, qui peut jouer avec une forme de mensonge, ou d’exagération. La puissance qu’il projette le dépasse, et il s’en sert. Dans de nombreux cas, le médecin sait qu’il ne sait pas, mais fait semblant de savoir. Parfois, il agit sans agir vraiment, jouant sur l’effet placebo. La prise en soins est un mélange de cet ensemble : de science, bien sûr, mais aussi de croyance de la part du patient, de séduction de la part du soignant, et d’un lien de confiance, de la part des deux.
A propos encore de ce cabinet du futur, on apprend que, dès leur arrivée, les patients sont scannés de la tête aux pieds, leur sang analysé, leur ADN séquencé et qu’ils sont équipés de capteurs surveillant mille paramètres. Avec cet ensemble est créé un « profil informatique ». Aidé par une intelligence artificielle (toujours elle), le médecin (ou son avatar uberisé) peut dès lors « établir des diagnostics et former des plans d’action ».
Apparaît donc la promesse d’une médecine toute d’efficacité et de certitude. Ce cabinet d’anticipation (mais déjà en expérimentation, nous dit-on) ressemble à un jardin ordonné, aux allées dégagées, fraîchement engazonné d’un savoir evidence-based. Comme la plupart des projets mettant en scène la médecine du futur, celui-ci fait appel à une science pure, dépouillée de ses problèmes humains. Autrement dit, une forme d’illusion. Car la réalité est que la médecine scientifique grouille de quantité d’humaines étrangetés. La science progresse, certes, mais dans un trouble croissant. Il n’existe toujours pas d’accès généralisé aux données brutes des études. Des champs entiers du savoir sont en train de sécher sur pied, parce que résultant d’expériences non reproductibles. Les articles, les méthodologies, les méta-analyses, les guidelines, tout cela est traversé de biais. Sans que, pour le moment, ne se fassent jour de signes tangibles d’amélioration. Toutes les grandes revues biomédicales admettent que le savoir apparemment le plus solide reste affaibli par des comportements humains inadéquats : fraudes, suivisme et effets de mode, autoritarisme, corruption, bidonnages pour cause de course à la publication ou de compétition entre chercheurs, universités et revues.
A quoi sert le dispositif totalement ordonné du cabinet du futur, dès lors que la science qui sert à poser les diagnostics et à décider des traitements ressemble à une broussaille envahie de ronces ?
L’autre erreur consiste à considérer les patients comme des robots. Et à présenter cela comme un progrès. La réalité des patients excède ce qu’en disent les données digitalisées. Leur monde est aussi celui des émotions, de la relation, du besoin de compréhension, de la nécessité d’exister avec une histoire propre. Leurs besoins ne portent pas que sur la science, mais relèvent de choix, de valeurs, de sens.
De manière quasi constante, les projets de futur cherchent à séparer la médecine de cette humanité encombrante. La tendance est à considérer le patient comme un objet à fabriquer, ou à modifier, selon des standards classiques de gestion de qualité et de coûts. Prenez la mode du « Lean management », cette forme de taylorisme qui cherche à normer le champ médical. Avec son discours de productivité industrielle, elle séduit ceux qui pensent que le processus de soins n’est qu’une modalité de la production en chaîne de Toyota. Non contents de le développer en hôpital, certains, y compris en Suisse, voudraient l’étendre à l’ambulatoire.3 Optimisation des locaux, des flux, des processus, soumission de chaque détail à un protocole. Présenté sur des tableaux Excel, ce management apporte un gain. Mais il se pourrait bien que l’humain, cette mauvaise herbe, se montre d’une pugnace résistance. Ou que les effets secondaires, en termes de burnout des soignants et de pathologies sociales, s’attaquent comme de vulgaires parasites (ce sont les pires) aux fruits économiques promis par cette gestion.
Les respecter ne suffit pas. Les mauvaises herbes doivent être aimées. De la même manière que Weiss le propose pour les jardins, le regard sur la médecine doit prendre leur point de vue. Il ne s’agit pas d’un simple décalage. C’est la fin d’une illusion. Une chose devient évidente, en effet, lorsqu’on se place du point de vue des mauvaises herbes. C’est qu’elles n’existent pas. Le « mauvais » qu’on leur attribue n’est qu’une apparence, la projection inversée du rêve d’un jardin parfait.
Examen clinique : l’enjeu n’est pas celui qu’on croit
Apanage strict du médecin, étape obligée pour le patient. Pourtant la part que l’examen clinique prend dans la relation médecin patient se réduit comme peau de chagrin.
Laennec se retournerait sans doute dans sa tombe s’il voyait à quel point notre génération a perdu le sens clinique. Qui sait encore palper un foie, alors qu’une échographie donnera des résultats bien plus fiables ? Or l’examen clinique va bien au delà : c’est grâce à ses mains et ses outils que le médecin prend en compte la souffrance du patient, qu’il la circonscrit, et qu’il lui donne au final une légitimité.
Previously on ZeBlogSanté : Le diagnostic repose sur trois éléments : l’anamnèse (recueil des évènements qui se sont succédés), l’examen clinique et les examens complémentaires. La notion de diagnostic a considérablement évolué en une centaine d’années, en particulier grâce à la place croissante des examens complémentaires. Ce sont eux qui dans la plupart des cas font le diagnostic ou du moins en apportent la preuve. Si le diagnostic est souhaitable afin de mettre en route un traitement étiologique (traitement de la cause), il n’est pas forcément obligatoire. En effet, d’une part le médecin peut être amené à donner un traitement symptomatique (traitement des seuls symptômes), et d’autre part une décision peut être prise (hospitalisation du patient, ou explorations complémentaires, voire traitement d’épreuve) sans qu’un diagnostic ait été posé de façon formelle ou avec une certitude suffisante. Le diagnostic reste donc bien en cela « l’étape magique de la raison ».
L’examen clinique est un passage obligé dans la quête du diagnostic. Il participe de la recherche du diagnostic et apporte des éléments essentiels. Certains diagnostics peuvent être effectués sans qu’il soit besoin de pratiquer des examens complémentaires (par exemple la migraine, la grippe, la colique néphrétique, etc.). Mais pour la plupart, afin d’avoir une certitude,les diagnostics reposent sur les examens complémentaires, et sur eux seuls. Au point qu’un nombre croissant de médecins finissent par ne plus examiner leurs patients, confiant aux examens le soin de poser le diagnostic. Or le médecin reste profondément attaché à l’examen clinique. Ce paradoxe tient au fait que les enjeux ne sont pas ceux que l’on croit.
Les éléments recueillis
Un examen clinique complet doit explorer toutes les fonctions du corps, et passer de ce fait en revue tous les organes. Cette exploration pour être sérieusement effectuée nécessite au bas mot une demi-heure. Chaque portion du corps, chaque fonction, chaque organe accessible doit être examiné, à la fois avec les cinq sens du médecin, et avec les instruments dont il dispose.
Il existe 90 fonctions dans l’organisme (digestive, circulatoire, cardiaque, hépatique, parole, déglutition, grossesse, etc.), et autant d’organes (coeur, poumons, intestin grêle, thyroïde, utérus etc.), les fonctions et les organes étant reliés entre eux par des relations (par exemple : axe hypothalamo-hypophysosurrénalien, cycle entéro-hépatique, bloc coeur-poumon, etc.). La bonne santé dépend du maintien de l’harmonie que les organes entretiennent entre eux, et les fonctions entre elles. Les pathologies sont la conséquence d’un dysfonctionnement d’un ou plusieurs organes et/ou d’une ou plusieurs fonctions. Par exemple, une maladie aussi complexe que le diabète est dû au seul dysfonctionnement initial du pancréas dans sa seule fonction endocrine qui est de fabriquer de l’insuline. Cette seule dysfonction est responsable de problèmes en cascade qui vont toucher l’oeil, le coeur, les vaisseaux, les reins, etc. Le mauvais fonctionnement de chacun de ces organes va être à l’origine de manifestations ressentis par le patient qu’il va exprimer sous forme d’une plainte. Cette plainte, recueillie par le médecin va être formalisée par des symptômes encore appelés signes, qui ne sont que le témoin du dysfonctionnement des organes et donc du mauvais fonctionnement de l’organisme. La plainte est donc la partie émergée de l’iceberg, la recherche du diagnostic, donc de la pathologie, en étant la partie immergée, comme on le voit dans le schéma [la maladie, un iceberg menaçant].
Le rôle de l’examen est donc d’inventorier le bon état des différentes fonctions du corps humain. Mais cet examen ne pouvant être à complet pour raison de temps, le médecin va, en fonction des données de l’anamnèse, limiter l’examen à l’exploration des fonctions qui lui permettront un diagnostic. En effet, s’il soupçonne une grippe, l’examen neurologique ne lui apportera rien ; ou s’il soupçonne une gastroentérite, l’examen gynécologique ne lui sera d’aucune utilité.
Les éléments recueillis sont ce qu’on appelle des « signes physiques », c’est à dire des éléments de preuve directe ou indirecte du mauvais fonctionnement ou de l’atteinte d’un organe et/ou d’une fonction. Ces signes physiques, confrontés aux « signes fonctionnels », c’est à dire les symptômes recueillis par le médecin lors de l’écoute de la plainte du patient, vont permettre de suspecter un ou plusieurs diagnostics, dont l’établissement avec certitude nécessitera la mise en route, si nécessaire, d’examens complémentaires. C’est dire si a priori l’examen clinique est indispensable à l’établissement du diagnostic.
Les limites de l’examen clinique
- La première limite tient au fait que les cinq sens du médecin, aidés par l’instrumentation courante (stéthoscope, otoscope, oxymètre, électrocardiogramme, tensiomètre, etc.) ne permettent d’affirmer qu’un nombre assez limité de diagnostics, lesquels nécessitent des examens complémentaires, qui eux feront le diagnostic.
- La deuxième limite est que l’examen clinique est opérateur-dépendant : les médecins n’ont pas tous la même finesse clinique, soit parce qu’ils ne perçoivent pas les signes avec la même acuité, soit parce qu’ils ne sont pas suffisamment rompus à percevoir certains signes. L’examen neurologique ou l’examen gynécologique par exemple, requièrent des qualités qui ne peuvent s’obtenir qu’à force de répéter fréquemment les mêmes gestes. Le « sens clinique » que possèdent encore quelques vieux médecins s’est d’ailleurs érodé avec les générations, les études négligeant l’interrogatoire et l’examen clinique au profil de la prescription d’examens complémentaires.
- La troisième limite est liée à l’évolution de la notion même de diagnostic : plus aucun médecin ne se risquerait à affirmer tel ou tel diagnostic nécessitant une intervention sans le recours aux examens complémentaires. En effet, ce qui était envisageable avant les années 60 (opérer par exemple de l’appendicite sur la seule conviction clinique) ne l’est plus de nos jours. Avant les années 60, l’avis et l’examen du médecin étaient considérés comme un diagnostic entraînant une décision ; entre les années 60 et 90, l’avis et l’examen du médecin ne sont plus qu’une « suspicion diagnostic », le diagnostic indirect étant fait par les examens complémentaires (analyses) ; et depuis 90, l’avis et l’examen du médecin déclenchent des batteries d’examens à la recherche d’éléments de preuve directe constitués par l’imagerie médicale et l’anatomopathologie qui font le diagnostic.
On voit donc que ces limites font tomber l’examen clinique en désuétude. C’est pourtant pour d’autres raisons qui n’ont rien à voir avec le diagnostic, qui font que l’examen clinique est essentiel dans la relation médecin-patient et qui ont trait au toucher du corps.
Les vrais enjeux de l’examen clinique
- Le premier enjeu est effectivement d’ordre diagnostic : même si l’examen clinique a une portée limité, certains diagnostics sont bel et bien portés seulement par l’examen clinique, et en aucun cas par les examens complémentaires sophistiqués (poussée tensionnelle, infarctus du myocarde, certaines pathologies respiratoires ou ORL, infections urinaires, etc.). Ce point dur qui légitime la portée de l’examen clinique est toutefois amoindri par le fait que des biocapteurs placés par des non-médecins permettent dores et déjà et permettront de plus en plus, d’effectuer dans le cadre de la télémédecine 3.0 des diagnostics à distance.
- Le deuxième enjeu est en fait bien ailleurs : seul le médecin en tant qu’homme qui soigne un autre homme a le pouvoir de compassion que jamais n’aura la machine, même si on devait la programmer pour qu’elle délivre un discours compatissant. Il est évident que toucher l’épaule du patient, lui appliquer les mains sur le ventre, coller son visage contre le sien pour examiner ses tympans, sont des actes qui vont bien au-delà de la simple exploration diagnostique. Palper le corps du patient, c’est en prendre possession au sens symbolique, le considérer spatialement, circonscrire le champ de son action. Les patients le sentent bien qui se plaignent de ces médecins qui leur donnent des médicaments sans même les examiner. Françoise Loux [1], chargée de recherche au CNRS souligne cette nécessité du contact physique entre le soignant et le soigné dans le cadre de l’hôpital : » […] la dimension spatiale devrait être prise en compte : les contacts corporels, l’abolition de la distance ou au contraire la soigneuse mise en scène de la visite du patron…Toute cela prend un sens exacerbé au moment de la maladie, quand le corps, comme autrefois, devient le centre de la vie. En tenir compte ne conduit-il pas à ce que le malade se reprenne en charge, ne considère plus son corps comme un objet manipulé par les autres et en même temps affectivement abandonné ? » . Examiner le corps du patient, c’est donner au « corps imaginaire » que le patient se représente (l’idée qu’il se fait de son foie, de ses artères, de son coeur, etc.) une réalité que ce dernier jugera en quelque sorte transcendante, c’est à dire un sens supérieur qui lui échappe mais qui prend ses racines dans son corps physique, et donc en, l’occurrence dans son corps souffrant. Par exemple le lien que le patient fait entre la colique néphrétique dont il souffre et le rein qui en est la cause n’est que purement conceptuel. Lorsque le médecin met en évidence une douleur précise sur le rein en le palpant, le patient fait alors le lien entre l’organe qu’il a imaginé et le rein que le médecin a palpé. Cette réalité nouvelle, c’est le « corps médicalisé », c’est à dire la réalité du corps vu par le médecin. Ne pas examiner le corps du patient, c’est refuser de donner à ce corps imaginaire une réalité médicale, et par conséquent nier une partie de la réalité de sa souffrance.
- Le troisième enjeu est la préparation de l’acte thérapeutique. Celui-ci repose sur des techniques, des médicaments, des interventions, mais aussi sur le fameux [effet placebo] évalué pour 30% par le corps médical dans l’efficacité thérapeutique. La prise en compte du corps du patient participe de l’idée que le patient se fait du pouvoir que le médecin a de le guérir. Ne plus examiner les patients, revient à diminuer l’efficacité du traitement mis en place.
Le jour où cette arme décisive héritée du fond des âges qu’est l’examen clinique, ne sera plus qu’un hochet inutile, la mascarade d’une relation empathique, et la perpétuation du rituel qu’il représente, ce jour-là les ponts seront définitivement coupés avec le patient pour qui il ne restera face aux machines désincarnées, que sa seule souffrance. Cette souffrance que le médecin ne saura plus prendre en charge car il aura renoncé à tout pouvoir de compassion.
LE CONCEPT
Personnaliser le conseil, toutes les banques y travaillent. Mais comment industrialiser le processus alors qu’elles comptent des millions de clients aux situations très différentes et qu’elles ont à former et animer des milliers de conseillers ? Des solutions à base de systèmes experts se sont développées depuis longtemps, utilisées parfois par des banques ou par des compagnies d’assurances comme supports pour les commerciaux, sans grands résultats jusqu’à présent. Mais cela pourrait changer avec Yseop : cette entreprise française a développé un logiciel d’intelligence artificielle capable de dialoguer et de rédiger en langue naturelle des commentaires ou des préconisations, à partir de données collectées directement dans le système d’information de l’entreprise ou bien par le biais d’un formulaire.
Synthèse accélérée
La solution a ainsi été testée durant plus de six mois par la Banque Populaire Loire et Lyonnais, non pas pour automatiser le conseil à proprement parler, mais plutôt dans le but d’accélérer la prise de connaissance du client et ainsi de faciliter la réponse du conseiller clientèle. « Notre métier reste fondé sur la relation humaine, souligne Dominique Gautier, directeur général adjoint de la Banque Populaire Loire et Lyonnais. Nous avons donc choisi d’utiliser l’intelligence artificielle d’Yseop pour soutenir l’action des conseillers face à leurs clients. La solution a ainsi été mise en œuvre pour traiter la masse des informations détenues sur ces derniers et mettre en lumière des aspects que les conseillers peuvent ne pas avoir repérés ou améliorer les questions lors de l’entretien. » Il n’est donc pas question de recommander directement un produit avant même d’avoir accompli le travail de découverte du client mais cette étape peut être enrichie grâce à la synthèse de situation réalisée par Yseop. « Les résultats sont positifs, indique Dominique Gautier. Les enquêtes de satisfaction réalisées chaque mois auprès de 600 clients sont bonnes et le taux de ventes multiples s’est amélioré sensiblement. Néanmoins, nous attribuons ces performances à notre démarche globale de qualité qui repose sur la certification Afnor de nos engagements de services, certification que nous avons obtenue en novembre dernier. » Evidemment, l’outil ne fait pas tout, c’est d’abord parce que la banque s’est organisée pour améliorer la qualité de ses services (accueil, traitement des réclamations et conseil) que la satisfaction des clients progresse. Yseop apporte néanmoins un moyen concret de soutenir cette démarche et devrait être déployé prochainement dans toutes les Banques Populaires.
Boursorama Banque, pour sa part, est allée plus loin. La banque en ligne, qui cherche à se différencier de la concurrence, propose une étude personnalisée aux internautes qui ne veulent pas se tromper. « Nous cherchions un moyen de conseiller les prospects qui ont besoin d’accompagnement, explique Benoît Grisoni, directeur de Boursorama Banque. Mais il nous fallait une solution compatible avec notre modèle de banque à prix attractif. C’est pourquoi nous avons testé Yseop à partir du second semestre 2011 sur notre site vitrine. » Le prospect intéressé peut répondre à un questionnaire d’une dizaine de minutes qui fait le point sur son profil familial et patrimonial, sur son niveau d’équipement, sur ce qu’il recherche en priorité et sur sa compréhension des marchés financiers. Ces informations sont traitées dans le moteur de règles métier et débouchent sur un rapport personnalisé, envoyé par e-mail sous 24h, avec les coordonnées d’un conseiller.
L’humain demeure
Et l’efficacité est au rendez-vous puisque le taux de souscription des internautes qui ont reçu cette étude personnalisée est bien supérieur à celui des autres prospects. Un résultat qui s’explique aussi par le fait que Boursorama Banque a déjà beaucoup travaillé sur ses processus métier, ce qui les rend d’autant plus faciles à intégrer dans le moteur de règles. « En outre, le conseil pour des clients en banque de détail repose sur des principes simples, comme de constituer une épargne de précaution régulière, par exemple avec un Livret A ou un Livret développement durable, mais qui ne sont pas encore acquis, souligne Benoît Grisoni. Beaucoup de travail reste à faire en matière de ‘money management’ avant même d’envisager le conseil patrimonial au sens plus élaboré, ce vers quoi nous irons dans une prochaine étape lorsque nous aurons tiré tous les enseignements de cette première version. L’utilisation d’Yseop et de règles métier explicites et objectives nous permettra à terme de présenter un système de commercialisation certainement plus clair que la vente uniquement par des conseillers. » Ainsi, la machine n’a sans doute pas vocation à dominer l’humain, puisque les règles à intégrer dans le moteur seront toujours définies par des professionnels. Néanmoins, elle peut sans doute contribuer à le rendre plus objectif et moins sensible à des éléments perturbateurs, comme son niveau de rémunération selon le produit vendu. Cette solution d’intelligence artificielle, à condition de pouvoir justifier les règles qu’elle applique, peut ainsi devenir une garantie de conseil objectif dans l’intérêt du client et sécuriser la relation bancaire.
Yseop annonce le lancement d?une nouvelle version (4.0) de ses composants logiciels permettant de systématiser la mise en oeuvre des règles et des processus métier dans l’entreprise.
La solution éponyme est le premier logiciel du marché capable d’écrire et de dialoguer dans la langue maternelle de l’interlocuteur, comme le ferait un être humain.
Cette solution s’appuie sur le système d’information existant et constitue une véritable courroie de transmission entre le savoir-faire des experts métier de l’entreprise et les équipes en contact direct avec les clients.
A partir des règles métier de l’entreprise et des données connues des clients, Yseop génère à la volée des dialogues en français ou en anglais et rédige automatiquement des documents personnalisés tels que les courriers clients, e-mails, comptes-rendus, confirmations d?actes ou rapports complexes par exemple.
Pour ce faire, Opinaka-Fabric s’appuie sur trois composants technologiques :
- Tout d’abord, un moteur de règles métier. Opinka Fabric-Rules est un moteur de règles qui permet aux services fonctionnels de modéliser les règles métier sans décrire explicitement leur ordre d’enchaînement. Il intègre des mécanismes innovants tels que les règles de niveau 2, un modèle où tout est objet (règles métier, règles de dialogue et granules de texte et de questions/réponses) et surtout la capacité d’exprimer son raisonnement en langage naturel. Opinka Rules , est le moteur d’« inférence » (intelligence artificielle) dans lequel sont décrites les règles métier en vrac, sans ordre d’enchaînement, autrement dit, sans arbre décisionnel.
- Ensuite, un moteur de dialogue contextuel et temps-réel. Opinaka Fabric-Dialog permet de construire à la volée des dialogues contextuels intelligents afin de rendre plus efficace chaque interaction avec le client. Il guide l’utilisateur via une interface dynamique en langage naturel. Il pose des questions pertinentes pour collecter les informations manquantes et exprime de façon simple les propositions mises en avant par le moteur de règles. La puissance de la solution est liée à la capacité de recalcul automatique de l’arbre de décision à partir de chaque nouvelle information collectée et donc sans suivre un quelconque script préétabli. La définition des règles de dialogue suffit pour assurer la génération automatique et dynamique de l’interface graphique. Concrètement Opinaka Dialog est destiné aussi bien aux professionnels métiers (conseiller, cliniciens, etc.) qu’aux clients ( patients, consommateur, etc.).
- Pour le client il collecte via des formulaires ou questions réponses (application mobile, application web) les données manquantes, répondre via le chat aux questionnement du client, et aussi les informations des besoins du client soit juste avant de prendre un rendez-vous (cela permet d’améliorer la relation client et d y aller directement .
- Pour le professionnel il collecte les données manquantes, aussi les informations comportemental du client lors du rendez-vous, les communique au moteur de règles qui les intègre dans son raisonnement, puis génère en temps réel une interface utilisateur en langage naturel d’après des règles de dialogue : en d’autres termes, c’est le générateur de formulaire dynamique qui adapte l’étape suivante immédiatement aux réponses données par l’utilisateur.
- Pour finir, un générateur intelligent de contenus (texte, html, xml, etc.) : Opinaka Fabric-Content rédige des contenus structurés : email, rapports, présentations, des graphiques, des vidéos etc. Cela en se basant sur des ressources sous formes de templates /motifs prédefinis avec différentes langues (français et anglais). Opinaka Fabric-Content construit des contenus personnalisés de qualité en fonction des données du système d’information, des règles métier définies dans Opinaka Fabric-Rules (ou dans un autre moteur de règles) et si besoin est, des données collectées par Opinaka Fabric-Dialog. Ainsi, la mise en œuvre des règles et processus métier est industrialisée au service des opérations de “front-office”. Chaque acteur de l’entreprise agit comme le meilleur expert commercial ou technique en suivant les meilleures pratiques, les règles et processus métier et les contraintes réglementaires. Enfin, Opinaka Fabric-Content génère du texte et des contenus structurés comme des synthèses de situation, des diagnostics individualisés, des préconisations, des argumentaires ou des comptes rendus, le tout dans le format choisi : fichier texte, document PDF, diaporama PowerPoint…
Je propose de developpe des contnus sous fo sous forme de jeux de carte ( ex. 7 familles ) mais adaptatives , c’est a dire que le nombre de fmaille et les dfmailles sont adapté pour chaque expert , avec un nombre de carte à la main en fonction de l’axe de vue permettannt ainsi d’avoir une synnnnthese mplus simple et plus calir. Yesop peut etre consifdérée comme une explication detaillé ce ce que la personne a sur ses mains .
Grâce aux solutions d’Yseop fondées sur des systèmes experts, quelques banques s’équipent d’outils d’aide à la vente efficaces et sur mesure.
Le moteur d’inférence applique des règles métier sur les données et exprime les conclusions de son raisonnement sous la forme de rapports dont la formulation est variée. L’objectif est bien d’industrialiser l’expertise et le conseil sans les dénaturer, quel que soit le secteur d’activité concerné. Cette solution ‘tire l’humain vers le haut’ dans la mesure où elle est capable de lui expliquer un raisonnement complexe en langage naturel ou d’accompagner un conseiller de clientèle dans la vente des produits qu’il maîtrise peu. On évite ainsi le défaut de conseil et on aide les commerciaux à devenir des experts sur l’ensemble des produits et services qu’ils vendent. » La particularité de cette solution est en effet que les recommandations formulées sont expliquées et justifiées, elles ne résultent pas d’un passage par une boîte noire.
Opinaka Dialog-Anamnez
Opinaka Dialog-Anamnez est une intelligence artificielle médicale qui questionne le patient au travers d’une interface web ou d’un chatbot, afin de recueillir les symptômes et antécédents médicaux qui aident le médecin à établir un diagnostic plus fin, faciliter et améliorer la prise en charge et l’accompagnement du patient.
Opinaka Dialog-Anamnez est une intelligence artificielle médicale qui questionne le patient au travers d’une interface web ou d’un chatbot, afin de recueillir les symptômes et antécédents médicaux qui aident le médecin à établir un diagnostic plus fin, faciliter et améliorer la prise en charge et l’accompagnement du patient. Notre IA s’appuie sur une base de connaissances enrichie quotidiennement par des médecins pour poser les questions les plus pertinentes aux patients, comme le ferait un authentique médecin pour déceler les informations factuelles dont le patient seul est détenteur. Le dialogue et la relation patient-médecin s’en retrouvent ainsi améliorés pour une Médecine de plus grande qualité.
Dans cet épisode d’Entreprendre dans la santé, j’ai discuté avec Jérôme Bourreau, le co-fondateur d’Anamnèse, une startup qui développe des solutions digitales à destination des patients et des professionnels de santé à chaque étape du parcours de soins, notamment pendant la crise sanitaire avec la solution de dépistage et de télésuivi “CovidHELP”. A 45 ans, Jérôme n’est pas le startuper classique (c’est lui qui le dit), car avant de fonder Anamnèse il a contribué à la transformation digitale de la SNCF à travers le développement de Voyages-sncf.com dès les débuts de la plateforme à la suite d’une expérience chez Accenture. Après son MBA à l’INSEAD, il a enchaîné des expériences chez Thomas Cook, Pixmania, Ingenico et à toujours gardé la transformation digitale comme fil conducteur de sa carrière jusqu’à la création d’Anamnèse.
Opinaka Dialog-Anamnez interroge le patient à sa convenance, dans sa langue, depuis son smartphone ou son PC, avant la consultation médicale pour recueillir l’historique de sa maladie, ses habitudes de vie, ainsi que ses antécédents médicaux. Les données ainsi collectées sont restituée de manière synthétique au médecin, l’accompagnant dans son diagnostic médical.
Opinaka Dialog-Anamnez a pour objectif de fournir un assistant virtuel à chaque professionnel de santé, qui aidera à optimiser le parcours patient et améliorer sa prise en charge médicale. Opinaka Dialog-Anamnez , est la première étape d’une consultation au cours de laquelle le médecin questionne un patient sur l’histoire de sa maladie, ses symptômes, ses antécédents médicaux, ce qui permet de guider le raisonnement médical, de conduire au bon diagnostic, de choisir le meilleur traitement. Notre IA interroge le patient dans sa langue (10 supportées à ce jour), afin de constituer un dossier médical exhaustif, permettant de réguler le patient vers la bonne offre de soin, organiser une téléconsultation efficace, réaliser un suivi personnalisé du patient entre deux consultations. Il s’agit donc d’un projet éthique, au cœur de la science médicale, qui impacte le quotidien des patient
Opinaka Dialog-Anamnez est une plateforme digitale multi-service (questionnaire par Intelligence Artificielle, dossier patient partagé, triage, teleconsultation, logiciel médecin, suivi protocolisé patient, prise de RDV) permettant de digitaliser tout type de parcours de soin en utilisant de manière interopérable les modules ci-dessus. Nos solutions sont aujourd’hui déployées – auprès de praticiens (orthophonistes, orthoptistes…) pour réaliser plus de 3000 téléconsultations chaque jour – auprès des 12.000 pompiers de 4 départements pour réaliser leur télésuivi covid19 quotidien – en coordination EHPAD-Ville-Hopital chez Groupe SOS – en anesthésie avec Bow Médical – pour les CPTS avec Inzee.care – en dénutrition chez StudioSanté – et prochainement aux urgence du CHR de Metz, de l’hôpital FOCH, et de l’Hotel Dieu du Creusot.
Faire l’anamnèse d’un patient, c’est recueillir l’histoire de sa maladie (symptômes, antécédents, habitudes de vie) afin de poser un diagnostic. Nous développons une intelligence artificielle, qui échange avec le patient, à sa convenance (lorsqu’il est dispo, dans sa langue, depuis une WebApp ou un chatbot), et de manière personnalisée (selon la région, le mois, et le dossier patient) comme le ferait un médecin. L’interrogatoire ainsi auto-administré permet de capter les informations cruciales, dont nous restituons une synthèse au médecin, avant les consultations pour l’aider à anticiper sur ses RDV, et lui permettre d’aller plus vite vers l’établissement d’un diagnostic plus précis. Le temps ainsi économisé permet au médecins de soit traiter plus de patients, soit de passer plus de temps avec ces derniers pour plus de “care”.
Cet Assistant médical en ligne permettra aux patients et aux médecins de préparer leurs consultations, afin d’optimiser leur temps d’échange, de préciser le diagnostic et de mieux adapter la prise en charge. Concrètement, Anamnèse interroge le patient (dans sa langue et de manière exhaustive) avant la consultation, puis synthétise ses réponses en langage médical pour les envoyer au médecin. Ce dernier peut alors préparer l’entretien réel en amont et envisager la meilleure prise en charge à apporter. Cet assistant médical virtuel devrait apporter un réel gain de temps et d’efficacité, pour le patient comme pour le professionnel de santé.
Opinaka Technologies:
- Développer des algorithmes issues des techniques d’optimisation et machine learning.
- Intégration de bases de données médicales à notre application (data mining/cleansing)
- Implémentation d’algorithmes de graph transversal s’appuyant sur des stratégies médicales
- Mapping des input patient vers des données médicales (NLP/Chatbot)
- Intégration d’analyse médicales au dossier patient (OCR/Computer Vision)
- Développer de nouvelles fonctionnalités, et contribuer à l’amélioration de la santé des patients.
- Piloter l’amélioration continue des processus métier (gestion des risques, développement, mise en production, suivi patient, support, vente…)
Valider la conformité avec les règlementations en cours et à venir (Dispositif médicaux, Hébergement agréé données de santé, RGPD, Brevets…)
Implémenter les normes souhaitées (type ISO 9001, ISO 1385, ISO 14971 ) au sein de l’entreprise.
Conduire ou être en support lors d’essais cliniques (1 en cours, 2 à venir).
Possibilité de travailler sur des sujets connexes : Business plan, réflexions sur les évolutions du produit… - Revoir et améliorer notre stratégie de mise en marché (cible, pricing)
Participer à la définition d’une stratégie marketing (4P), et en assurer le pilotage.
Rencontrer des associations de patients des médecins ou hôpitaux afin de vendre nos solutions ou défricher des pains points à résoudre.
Évaluer et monter des offres de partenariat (définir un modèle économique dans l’écosystème santé, avec université, hopitaux, cliniques, editeurs logiciels, ARS…)
Etre en veille sur la concurrence, les aspects réglementaires.
Répondre à des demandes d’appel à projet ou structurer une réponse à appel d’offre ou candidature.
Travailler avec le reste de l’équipe pour suggérer des opportunités
Opinaka Dialog-Anamnez Développement Opérationnel (Devops) et Fullstack dans une startup en pleine croissance. Stack: Docker, Django, Neo4j, PostgreSQL
French selection – Hearings: https://connections.eithealth.eu/documents/21805/0/EIT+Health+Headstart+Funding+French+startups/db6887c5-1854-ca8a-1eb7-049a1e96c9ce?version=1.0
Opinaka Health-Disgnostic c’est un outil d’aide au disgnostic. Il aide les médecins à identifier les meilleurs traitements pour le patient atteint d’une pathologie quelqconque.
Opinaka Health se concentre sur l’axe d’aide aux professionnels et structures de santé (77% des initiatives), tandis que la part réservée à l’aide aux populations (16% d’aide aux populations) et la télémédecine ne semblent pas prioritaires (7% e-santé).
imaginer un médecin bénéficie de toutes dernières avancées de la technologie médicale. son assistant virtuel est là pour fournir un meilleur service à ses patients, pour aider au diagnostic et chercher de meilleur médicament possible. Prenant le cas d’une IRM qu’il fait passer à l’une de ses patients, potentiellement atteinte d’un cancer du sein. le temps qu’il passe à zoomer et à analyser l’IRM est considérablement réduit, car l’assistant lui indique immédiatement les zones potentiellement cancéreuse et met en évidence les tumeurs. il peut aussi expliquer pourquoi il a mis en relief cette partie de la radio, pourquoi il a choisi telle image, en la metant en perspective, par rapport à l’ensemble des images de l’IRM. il peut lui indiquer que la tumeur est maligne à 85% par exemple et détailler ses conclusios. Le medecin peut donc poser le diagnostic plus rapidement et avec moins de risques d’erreurs. Quand un patient arrive au cabinet ,c’est son assistant qui relève les informations necessaires (atille, poids, antécédents médicaux, humeur, tension, etc.) comme on l’a vu, l’assistant à la possibilité de croiser les inforations tres rapidement et le fait beacoup mieux qu’un humain. l’anamnèse est donc facilitée. Autre point important l’assistant du medecin dialogue avec l’asistant de ses patients , ce qui permet une meilleurgestion du temps. Le planning de ses consultations et mieux respecté. il n ya aplus de salle d’attente, le patient est reçu immédiatement. il s’agit donc d’une optimisation à la fois pour le patient et pour le médecin. Le medecin a bien entendu toujours le dernier mot sur le diagnostic et le choix des medicaments, mais il et épalué et secondé par son assistant.Si son patient doit faire des examens complémentaires, les rendez-vpussont pris beacoup plus rapidement car la planification est faite par les par les assistants, evitant les coups de fil fatidieux. Le mdecin garde et renforce la qualité de ses rapports humains en partie grace à l’aide qu’elle obtient dans les taches adminsitratives qui lui permettent de liberer du temps et de se préocupper du plus important : ses patients. la technologie permte là encore de rétablir ce que nous avions perdu: le contact humain. les asistants sont capables d’expliquqer leur choix, de savoir pourquoi il s signalement telle ou telle tumeur. Tout le monde interagit avec son asistant, la solicite, le questionne et lui demande de l’aide pour faire un diagnostic ou prendre un rendez-vous .
C’est une occasion révée pour se défaire de toutes les taches répétitives et peu valorisantes qui empoisonnent la vie du soignnt, à tel point d’etre à l’origine d’un épuisement physique et moral dans ce secteur profesionnel en pénurie. Le soignant, délivré de toutes les taches répétitives et souvent ingrates, auradès lors largement de temps de s’occuper de ce qui constitue les vrais valeurs du métier : l’empathie, l’écoute et l’acompagnement.
En transformant la relation de soin, la télémédecine, en particulier bucco-dentaire, virtualise la rencontre médicale et produit une mutation du modèle relationnel classique qui réarticule la relation entre le praticien et le patient. Elle introduit un levier d’action positif dont l’utilisation doit rester à l’appréciation de la balance bénéfices/risques que l’éthique devra aider à établir pour chaque patient. La télémédecine doit donc être comprise comme un moyen et non comme une fin, et ne doit pas être fantasmée au point d’en faire un modèle de prise en charge universel. Il semble donc recommandé d’interroger systématiquement les innovations technologiques et le développement de protocoles à l’aide d’une réflexion éthique afin d’évaluer a priori et a posteriori le progrès envisagé.
Ainsi, de l’utilisation de chatbots (programmes d’IA communicants) pour réaliser une anamnèse médicale, des applications de diagnostic ou encore des tests à domicile faiblement invasifs.
Anamnèse naît en 2017 de la rencontre entre un spécialiste de l’Intelligence Artificielle (IA), et un expert du digital. L’entreprise propose des outils qui mettent l’intelligence artificielle au service de la médecine et de la prévention. Ses logiciels permettent d’accompagner le patient à être acteur de sa santé, de l’orienter vers la bonne offre de soin grâce à son outil de e-régulation, de préparer les consultations, comme les externes le font dans les hôpitaux et d’évaluer plusieurs pistes de diagnostic. Ils permettent également un suivi de patients (chroniques, post opératoire…) selon les protocoles choisis par les médecins. www.anamnese.me
Les start-up Israéliennes se sont donc dirigées vers la cybersécurité. On trouve ainsi des solutions
comme CYE, start-up israélienne proposant un service de cybersécurité pour les hôpitaux. Ce service
est un dispositif de “ethical hacking”, c’est-à-dire qu’il cherche les failles des systèmes afin de les
sécuriser
une application mobile : https://play.google.com/store/apps/details?id=com.programming.progressive.diagnoseapp&hl=fr_CH&showAllReviews=true
Techniquement, la solution repose sur plusieurs éléments.
La technologie Opinaka Fabric-Content n’est pas une composante sémantique d’analyse de texte non structuré (extraction des entités nommées, sentiment analysis, etc.) . Il s’agit plutôt de génération de texte à partir du système d’information métier. Opinaka utilise des règles métier pour déterminer les raisons des choses, génère des dialogues pour une interaction continue afin de clarifier ce que cela signifie, puis écrit du texte non répétitif dans plusieurs langues pris en charge par des notes et des commentaires, des explications et des recommandations.
Opinaka est conçu pour fournir une expertise personnalisée – des connaissances et des informations qui ont été appliquées au contexte d’une personne spécifique et qui sont, par conséquent, adaptées au contexte spécifique de l’utilisateur. Cela contraste avec les descriptions d’informations opportunes mais génériques (le genre de chose qui provient d’un moteur de recherche) ou de connaissances statiques bien organisées mais non spécifiques ou contextuelles (comme des livres ou des documents de référence).
À cette fin, Opinaka a plusieurs éléments:
- Opinaka Rules, un moteur d’inférence – un moteur de règles métier qui ne nécessite pas de conception de décision.
- Opinaka Dialog, pour générer des questions dynamiques aux utilisateurs pour collecter des informations contextuelles et diagnostiquer leur situation.
- Opinaka Content , pour générer des contenus exploitable par l’utilisateur (ex . générer du texte structuré).
L’approche de base est que les données sont extraites de diverses sources de données, raisonnées par des règles et utilisées pour générer du texte. Lorsque ces données sont incomplètes ou qu’aucune source de données structurée n’est disponible ou qu’elles ne sont pas suffisamment contextuelles, Yseop Dialog est utilisé pour les compléter et générer un ensemble plus complet de sorties. La sortie peut être, mais sans s’y limiter, des PDF, des e-mails, des pages Web ou même des présentations PowerPoint prêtes pour le client. Les clients actuels utilisent Yseop pour générer des résumés analytiques qui prennent des cumuls de données et résument efficacement les tendances pertinentes ou pour générer des suggestions / scripts détaillés sous la forme de rapports de préparation à la réunion pour les responsables de compte basés sur un large éventail de relations de compte potentielles activité (Des exemples sont disponibles ici :.
Les utilisateurs peuvent gérer les règles métier, les règles de dialogue et la génération de texte dans un environnement basé sur Eclipse (Yseop Designer) ou dans un environnement convivial (Yseop Business Studio). Les règles métier sont basées sur des langages spécifiques au domaine ou des DSL qui donnent des noms en langage naturel aux éléments de la source de données. Chaque règle est une simple construction If-Then et de nombreuses règles peuvent être gérées dans une structure de dossiers. Les DSL peuvent inclure des fonctions pour effectuer des calculs tels que le nombre d’entrées ou un total par exemple. Des groupes de règles peuvent être activés à différents moments d’un processus et au moment de l’exécution, le moteur d’inférence déterminera les règles à déclencher en fonction des données disponibles.
Les règles de dialogue ont la même structure et reposent également sur les DSL. Les actions dans ce cas sont les questions à se poser. Ceux-ci peuvent être du texte fixe mais peuvent également être dynamiques, en utilisant les fonctionnalités de génération de texte de Yseop pour personnaliser la question présentée pour demander des données.
Au centre du produit se trouvent un ensemble de fonctions intégrées axées sur la génération de texte qui sont configurées à l’aide d’une interface d’assistant. Par exemple, on génère une phrase à partir d’une liste de valeurs et permet des choses comme des puces ou une phrase, tout ou juste les 3 premiers éléments de texte initial et final ou des transitions entre les éléments et bien plus encore. Yseop a également des fonctions intégrées sophistiquées pour gérer des choses comme le nom d’une personne. Un texte au son naturel n’utilisera pas toujours le nom complet de quelqu’un, mais n’utilisera parfois que son prénom ou un pronom. Yseop vous permet d’utiliser un seul intégré pour la personne et il gérera des choses comme utiliser un nom par rapport à lui dans une phrase – il garantira que le nom complet est utilisé initialement, le prénom à chaque fois qu’un nouveau paragraphe commence et un pronom le reste du temps par exemple, tout en veillant à ce que les choix effectués ne soient pas ambigus pour le lecteur. Ces éléments intégrés sont essentiels au produit, ce qui facilite la production de texte d’apparence naturelle. Yseop prend en charge la sortie en plusieurs langues (anglais, espagnol, français et allemand avec des plans pour publier le portugais, le japonais et le chinois l’année prochaine).
L’utilisation par Yseop de règles métier pour générer du texte dynamique et des dialogues interactifs est un cas d’utilisation bien établi pour la technologie de décision basée sur des règles, mais sa gamme de fonctions intégrées pour l’écriture lui permet de générer un texte beaucoup plus naturel.
Yseop apporte une nouvelle dimension aux CRM existants
Opinaka Fabric-Dialog, qui collecte le contexte ou les données manquantes pour les communiquer à Opinaka Fabric-Rules et Opinaka Fabric-Text, le générateur de textes intelligents en langage naturel. »
- son fonctionnement ? la particularité du moteur d’inférence : « Opinaka Fabric ne sépare pas le “quoi dire” du ”comment dire”. Technologiquement, cela se traduit par le fait qu’Opinaka Fabric- Rules n’est pas construit autour d’un arbre de décision unique et statique. Celui-ci se crée de façon dynamique à partir des règles – et des exceptions – qui sont rentrées en vrac. Cela explique pourquoi les questions qu’il vous pose ne sont pas prédéfinies. Et c’est le générateur de texte qui va exprimer la logique de raisonnement du moteur d’inférence en langage naturel, car on lui aura enseigné, par exemple, que dans un contexte donné, il peut utiliser tel ou tel mot. »
- Le résultat ? Une production à grande échelle de diagnostics, comptes-rendus, recommandations ou plans d’actions équivalant à ceux que pourraient rédiger un expert de chair et d’os. Le niveau de compétences convoqué est le même, les documents sont personnalisés et non répétitifs – vous n’obtiendrez jamais deux fois le même texte – et les préconisations d’une rigueur irréprochable. Quant à la clarté et au style, ils n’ont rien à envier, loin de là, à la plume humaine, dès lors qu’il est établi que la licence poétique, nécessaire à un prix Nobel de Littérature, n’est pas pertinente dans cet exercice. Réellement fascinant !
Un logiciel qui rédigerait des textes aussi
intelligents et structurés qu’un être
humain, à la vitesse de milliers de pages par
seconde? Serait-ce de la sorcellerie? Une victoire
par KO de l’intelligence artificielle sur l’esprit
humain, dépossédé par la machine de l’apanage
dont il est le plus jaloux, à savoir la maîtrise
du langage? Ni l’un ni l’autre… «Notre produit
n’est pas destiné à remplacer l’être humain – les
métiers de l’écriture comme le journalisme vont
continuer à exister –, mais il a pour vocation de
démocratiser l’accès à l’expertise (application
d’une base de connaissance à un contexte particulier pour produire une réponse individualisée),
qui aujourd’hui coûte très cher. Cela bouleverse
complètement la façon d’aborder les marchés du
service en industrialisant par exemple le conseil
à la vente, la relation client ou le marketing individualisé », explique Jean Rauscher, directeur
général d’Yseop, société éditrice du logiciel éponyme. Les enjeux d’une telle innovation de rupture avaient de quoi séduire ce serial entrepreneur. Après avoir, en 1998, introduit en bourse
son entreprise bostonienne Cyrano Inc., et avoir
revendu Sunopsis, sa deuxième société, à Oracle
en 2006, les conditions étaient réunies pour
investir dans un projet de recherche, virtuellement porteur d’une grande évolution sociétale.
« En 2007, lorsque j’ai rejoint les fondateurs, le
logiciel fonctionnait, mais seuls des chercheurs
pouvaient l’utiliser. Il fallait transformer cette
invention, fruit de dix-sept années de recherche
d’une équipe de l’ENS de Cachan en innovation…
C’est-à-dire en une invention apte à rencontrer
son marché. Nous avons notamment œuvré à
simplifier l’interface de paramétrage. Notre offre
globale comprend trois produits: Yseop Rules, le
moteur d’intelligence artificielle que les utilisateurs alimentent facilement en règles métier;
Yseop Dialog, qui collecte le contexte ou les données manquantes pour les communiquer à Yseop
Rules et Yseop Text, le générateur de textes intelligents en langage naturel.» Son fonctionnement ? Jean Rauscher lève volontiers le voile sur
la particularité du moteur d’inférence :«Yseop a
franchi un cap car les fondateurs ont compris qu’il
ne fallait pas séparer le “quoi dire” du ”comment
dire”. Technologiquement, cela se traduit par le
fait qu’Yseop Rules n’est pas construit autour d’un
arbre de décision unique et statique. Celui-ci se
crée de façon dynamique à partir des règles – et
des exceptions – qui sont rentrées en vrac. Cela
explique pourquoi les questions qu’il vous pose
ne sont pas prédéfinies. Et c’est le générateur de
texte qui va exprimer la logique de raisonnement
du moteur d’inférence en langage naturel, car
on lui aura enseigné, par exemple, que dans un
contexte donné, il peut utiliser tel ou tel mot.»
Le résultat ? Une production à grande échelle
de diagnostics, comptes-rendus, recommandations ou plans d’actions équivalant à ceux
que pourraient rédiger un expert de chair et
d’os. Le niveau de compétences convoqué est
le même, les documents sont personnalisés
et non répétitifs – vous n’obtiendrez jamais
deux fois le même texte – et les préconisations
d’une rigueur irréprochable. Quant à la clarté
et au style, ils n’ont rien à envier, loin de là, à la
plume humaine, dès lors qu’il est établi que la
licence poétique, nécessaire à un prix Nobel de
Littérature, n’est pas pertinente dans cet exercice. Réellement fascinant!
«Pour qu’Yseop prenne sa pleine mesure, il faut
avoir un nombre important de documents à produire. C’est pourquoi nous nous sommes immédiatement tournés vers les grands comptes,
dont nous avons cherché à rencontrer les directeurs généraux. Parmi eux, Séverin Cabannes directeur général délégué du groupe Société
Générale, a immédiatement perçu l’apport
révolutionnaire que pouvait représenter notre
technologie pour le groupe. Il nous a dirigés
vers Richard Hababou, le directeur de l’innovation du groupe, avec lequel nous avons initié deux projets. L’un, réalisé pour le département Stratégies, études et datamining de
BDDF, fait parler les chiffres pour générer un
benchmark Société Générale sur les marchés
de dépôts et de crédits. L’autre est un module
de conseil clients en ligne aujourd’hui sur le site
de Boursorama Banque. Et nous avons encore
ensemble de nombreuses perspectives futures,
de grande envergure. Face à notre technologie,
le groupe Société Générale s’est montré à la
fois audacieux et pragmatique, souligne Jean
Rauscher, plus habitué au scepticisme qu’à
un tel esprit d’ouverture à l’innovation. Cette
collaboration nous a offert la crédibilité, cruciale pour une technologie de rupture et sur
laquelle nous capitalisons aujourd’hui pour
nous développer. Ainsi, nous avons signé avec
une autre grande banque pour un usage différent de notre logiciel, que nous allons déployer
sur 12 000 postes de travail à partir de janvier
2012. Autre contrat qui devrait faire monter
Yseop en compétences: nous venons de livrer
le prototype d’un système de relation client à
Blue Link, la filiale d’Air France dédiée à la gestion du programme Flying Blue. À terme, notre
logiciel qui se décline actuellement en français,
anglais et allemand existera en 26 langues avec
l’aide de ce dernier client. »
« La direction du groupe Société Générale a pour
visée de devenir la banque de référence en termes de
relation clients, en améliorant de façon permanente
la simplicité et la qualité de ses services, explique
Richard Hababou. C’est pourquoi la direction de
l’innovation du groupe s’attache à déployer une
innovation ouverte et responsable en jetant des ponts
entre les collaborateurs internes, qui peuvent proposer
des innovations incrémentales, et un écosystème de
partenaires extérieurs qui peuvent nous apporter
des innovations de rupture. Celui-ci inclut des pôles
de compétitivité, des universités et grandes écoles,
ainsi que des organisations comme le Pacte PME,
grâce à laquelle nous organisons deux fois par an des
opérations de mise en relation avec des TPE et des PME.
La coopération du groupe Société Générale avec Yseop
s’est nouée dans le cadre de cette démarche. Nous
avions exploré cet univers de l’intelligence artificielle
mise au service de la relation client et Yseop était la
première, et sans doute la seule entreprise, en mesure
d’industrialiser une réponse experte,formulée dans
un langage à la portée de tous. C’est cette particularité
qui nous a amenés à cofinancer un prototype destiné
à Boursorama, sous forme d’un questionnaire en
ligne, qui est aujourd’hui opérationnel. C’est une
expérimentation de ce qui pourrait être mis en
ligne sur d’autres sites Internet du groupe, mais
aussi en aide au contact client dans les agences
de l’ensemble de notre réseau. Nous travaillons
sur plusieurs nouveaux projets transversaux. »
« La solution d’Yseop fonctionnait déjà sur le site
d’Aramis Auto, un des plus importants vendeurs
en ligne de véhicules, ce qui nous a convaincus,
reprend Nicolas Montétagaud. Elle a été facile à
mettre en place, car sa méthode itérative est très
pertinente pour nourrir le moteur d’intelligence
artificielle en règles métier. Le questionnaire en
ligne a été lancé le 20 juillet sur notre site et affiche
déjà des résultats très encourageants. Le conseil
personnalisé qu’il génère permet de présenter
l’ensemble de notre gamme, plutôt que de renseigner
nos prospects sur un produit donné. Nous avons
déjà pu constater l’effet positif de ce nouveau
service sur les plus hésitants à devenir clients, en
facilitant et accélérant leur prise de décision. »
Yseop a développé un logiciel
d’intelligence artificielle capable
« de dialoguer et de rédiger en
langue naturelle des commentaires ou préconisations, à
partir de données collectées directement dans le
système d’information de l’entreprise ou bien par le biais
d’un formulaire ».
Il s’agit « d’industrialiser l’expertise et le conseil sans le dénaturer », explique Jean Rauscher, DG d’Yseop.
Dans son fonctionnement, « Yseop Rules » joue le rôle de moteur d’ « inférence » où sont décrites les règles métier. « Yseop Dialog » collecte ensuite « les données manquantes, les communique au moteur de règles, qui les intègre dans son raisonnement, puis génère en temps réel une interface utilisateur en langage naturel d’après les règles de dialogue ». Enfin, « Yseop Text » génère des rapports, préconisations, comptes rendus… dans le format choisi : txt, pdf, ppt…
PRODUITS / SERVICES
OpiLearning a le concept suivant :
- Les cours sont créés et enrichis en contenu par des formateurs experts : voix, texte, vidéo, etc.). Qui repressente la base de connaissance de notre plateforme et les ressources pour le fonctionnement de la plateforme . Les supports de cours c’est la base de connaissances à développer et a améliorer pour donner aux formateurs experts des possibilités de compléter et enrichir et adapté les les cours pour différents catégories de personnes et d’éviter de répéter la même chose à chaque fois.
- Pas de cours proposé par des experts en ligne, par contre la plateforme propose pour les apprenants d’être accompagné par des experts ou d’autres brillants apprenants qui ont suivi des formations (réseau à développer pour être a jour, les apprenants peuvent devenir des accompagnateurs et pas des formateurs)
- Des accompagnateurs pédagogiques suivent le déroulement des formations afin de répondre aux problématiques de l’apprentissage.
OpiLearning intègre de nombreuses fonctionnalités, ce qui en fait un outil complet pour les formateurs et pour les apprenants.
Apprenants
Pour les apprenants, la plateforme devient le support principal de cours, permettant à la fois de consulter les contenus de cours, réviser, s’exercer et s’évaluer. L’intelligence artificielle intégrée à la plateforme leur met à disposition :
- Un tuteur virtuel intelligent (ludique). La technologie développée par Opinaka, analyse les contenus pédagogiques, afin de pouvoir par la suite répondre au mieux aux questions des étudiants. Ceux-ci peuvent poser des questions en langage naturel, le tuteur intelligent apportera une réponse en fonction du contenu du cours, de modules complémentaires renseignés par le professeur ou encore de contenus en ligne.
- Une salle de classe virtuelle, permettant aux apprenants d’échanger entre eux et de s’aider mutuellement, et d’interagir avec un professeur ou expert (si disponible).
- Un tableau de bord, permettant à l’étudiant de savoir quelle est sa progression dans la formation suivie (compétence par compétence, ou dans la globalité du cursus suivi).
- La possibilité pour l’utilisateur de créer son propre cursus (pour la formation universitaire et professionnelle). L’apprenant a accès à une bibliothèque de compétences qu’il peut sélectionner librement.
- Un système de validation des compétences grâce au statut de certificateur Data Dock.
Formateurs
Côté formateurs, la plateforme propose de multiples services, tels que :
- Un module de création de contenus pédagogiques. Les formats proposés à l’enseignants sont riches, lui permettant de choisir librement la forme que prendra la formation (textes, images, vidéos, enregistrements audio, podcast, etc.).
- Un module de création d’évaluation. Sur le même modèle que celui de la création de contenus, l’enseignant peut créer ses propres évaluations, sur un format libre (QCM, questions à réponses courtes, dissertations, résolutions de problèmes, vidéos, etc.).
- Un module vidéo pour la validation des compétences techniques. Les formateurs peuvent évaluer leurs apprenants grâce à l’outil vidéo intégré à la plateforme.
- Un back office de suivi des apprenants. Le professeur a une vision d’ensemble de ses apprenants via la plateforme. De manière globale ou individualisée, il peut observer le temps passé sur ses contenus, identifier les difficultés des apprenants, proposer des contenus complémentaires, répondre à des questions, etc.
La plateforme OpiLearning propose :
-
Des modules de formation vidéo, ponctués de quiz, d’exercices, d’études de cas, dans des matières variées et exigeantes telles que l’électricité, la chimie, la mécanique des fluides, la résistance des matériaux, la corrosion, etc. ;
-
Une formation personnalisée, avec pour chaque apprenant une prise en compte de son parcours initial, de son expérience et de son évolution au cours de la formation pour lui proposer les contenus, quizz, aide-mémoire les plus adaptés grâce à une intelligence intégrée ;
-
Une plateforme simple et ludique, accessible partout et en illimité, permettant aussi de collecter de la donnée concernant l’utilisation faite par les apprenants, leurs résultats et courbe d’évolution, permettant une analyse fine des besoins en formation et des compétences internes à l’entreprise.
Le service d’accompagnement (réseau ou la communauté à développer) arrive en complément de l’offre de formation numérique distancielle déjà proposée par Opinaka. Aujourd’hui l’entreprise dispose de :
-
Un réseau de 30 formateurs experts dans leur domaine ;
-
Un catalogue de 80 formations techniques ;
-
Un réseau commercial en France, en Afrique et au Moyen-Orient.
VALEUR AJOUTÉE ET ÉLÉMENTS DIFFÉRENCIANTS
OpinakGrace aux technologies d’intelligence artificielle, OpiLearning vise non seulement une plateforme pour former des apprenants , aussi (la production de contenus) à devenir un éditeur de manuels et de contenus pédagogiques personnalisés.
Une intelligence artificielle efficace
- Prédiction des résultats et difficultés des apprenants. Grâce aux algorithmes, OpiLearning prédit la nature des difficultés (lacunes, ennui, problèmes de compréhension) et émet des recommandations pour une meilleure prise en charge des difficultés. OpiLearning évalue le parcours de l’apprenant, son comportement, ses interactions avec la plateforme, les questions qu’il pose, et analyse, en comparaison avec l’ensemble des autres utilisateurs, les probabilités de difficultés, et l’accompagne de façon adéquate : contenus supplémentaires, exercices d’application, notifications auprès d’un formateur/enseignant.
- Analyse de l’interaction entre l’apprenant et la plateforme, permettant de mesurer le degré de motivation, de concentration, voire même les émotions ressenties (analyse de la manière de scroller, taper, le temps passé pour lire ou pour répondre à une question, etc.).
- Adaptation fine du contenu en fonction du profil individuel de l’apprenant. Si celui-ci apparait en difficulté, des contenus explicatifs supplémentaires lui seront proposés. A l’inverse, si celui-ci a de grandes facilités, des exercices plus complexes ou des contenus d’approfondissement lui seront soumis, afin de maintenir sa motivation et son intérêt pour la formation.
Un outil puissant de digitalisation de contenus pédagogiques
Les modules développés par Opinaka offrent aux enseignants un outil simple à manipuler, non intrusif, leur permettant de créer ou d’utiliser leurs propres supports.
OpiLearning les accompagne étape par étape et, grâce à son intelligence artificielle, est en mesure d’enrichir intelligemment les supports de cours. Cet outil leur permet de gagner du temps et de se concentrer sur leurs fonctions à plus forte valeur ajoutée (tutorat des élèves les plus en difficulté, préparation des cours présentiels, etc.).
Une plateforme adaptée aux formations professionnelles
Contrairement à la majorité des plateformes d’apprentissage en ligne, Opinaka a su s’adapter aux particularités des formations professionnelles (pouvant être plus techniques et manuelles que des formations généralistes). Sa plateforme en fait un outil de choix pour les formateurs professionnels et les entreprises. OpiLearning est la première plateforme à intégrer un livret pédagogique numérique pour maintenir un lien efficace entre l’entreprise, le Centre de Formation et l’apprenant.
Une plateforme pensée et adaptée pour suivre l’apprenant toute sa vie (Life Long Learning)
La plateforme OpiLearning , pensée en termes d’acquisition de compétences et non de validation de parcours de formation généralisés, a vocation à accompagner un apprenant pendant toute sa vie de formation, de l’école primaire à la formation professionnelle. Plus l’apprenant utilisera la plateforme, mieux celle-ci pourra s’adapter à lui et lui proposer des contenus propres à son parcours, à ses appétences et à son rythme d’apprentissage.
Une bibliothèque riche de compétences
La plateforme OpiLearning s’enrichit de toutes les nouvelles compétences intégrées à la plateforme par ses utilisateurs. Mis à jour régulièrement, les contenus s’adaptent alors à la réalité du système éducatif, mais aussi au monde professionnel. A ce jour, Opinaka compte 13 485 compétences différentes.
- Une offre digitale pour des métiers complexes
La plateforme OpiLearning est la première à digitaliser les formations techniques (base de connaissance exploitable par les algorithmes informatiques). Les métiers techniques nécessitent des formations récurrentes, avec des experts rares et coûtant cher, et aujourd’hui sans aucune solution digitale. OpiLearning propose des formations de qualité accessibles en continu et en illimité à un tarif compétitif. Le corpus de ressources pédagogiques mis à disposition des utilisateurs est déjà très important : environ 80 formations techniques.
OpiLearning a également trouvé une solution pour digitaliser des contenus techniques complexes à informatiser (modélisations mathématiques, physiques, chimie), ajoutant une qualité supplémentaire à ses supports.
- Des formations sérieuses conformes aux enjeux environnementaux et sociétaux ou les apprenants sont au centre de sa plateforme.
STRATÉGIE D’ACQUISITION
La stratégie d’acquisition de OpiLearning se déroulera en plusieurs étapes.
Commercialisation de la plateforme de e-learning aux centres de formation professionnelles
Les premiers clients cibles de Opinaka sont les centres de formation professionnelle.
La réglementation française évolue favorablement pour Opinaka , concernant la formation professionnelle. Plusieurs éléments incitent les Centres de Formation d’Apprentis (CFA) à intégrer Opinaka :
- Les formations pourront commencer à tout moment de l’année, justificiant l’utilisation d’un outil numérique permettant de gérer des apprenants suivant un cursus à différents moments.
- Le coût d’abonnement à Acarya pourra être pris en charge par le forfait de formation de l’apprentissage, qui finance les coûts pédagogiques d’un apprenti.
- Les Régions perdent le pouvoir de validation des CFA au profil des branches professionnelles ; les CFA ont donc plus de liberté dans le choix du format des formations.
- Opinaka possède un statut d’organisme certificateur (DataDock).
Watura dispose déjà d’un portefeuille clients grâce à son expérience de formation technique présentielle. L’entreprise entretien d’excellentes relations avec les municipalités et les majors du secteur, tels que Suez ou Vinci, lesquels ont déjà exprimés de sérieuses marques d’intérêt pour la solution digitale à venir. Les employés ayant déjà bénéficié de formations seront les premiers utilisateurs de la plateforme.
Extension aux organismes/entreprises
Pour l’acquisition de nouveaux clients, Opinaka peut s’appuyer sur son réseau :
- Chambre de Commerce Franco-Américaine
- Opérateurs de Compétences OPCO (qui ont pour adhérents les Organismes de Formation et les CFA)
- IBM et son panel de grands comptes (partenariat stratégique).
Opinaka vise ensuite et dans un second temps les centres éducatifs plus largement : les établissements primaires, secondaires et universitaires, les centres de formation des grands groupes.
Ces grands groupes sont particulièrement intéressants pour Watura grâce aux nombreuses filiales qu’ils détiennent et à leur propre portefeuille de fournisseurs et clients. Ils deviendront prescripteurs de la plateforme auprès de ce type d’acteurs, que Watura partage comme cible clientèle. Ces filiales et clients sont par ailleurs dispersés dans de nombreuses zones géographiques, permettant une internationalisation rapide de l’offre de Watura, facilement déployable grâce au digital.
Commercialisation étendue pour toute personne
La notoriété acquise auprès des clients actuels facilitera la commercialisation massive de sa solution auprès de nouveaux clients à partir de 2020. Les nouveaux clients seront approchés premièrement auprès de clients francophones dans les métiers de l’eau, puis Watura traduira sa plateforme en Anglais, Arabe et Chinois pour atteindre les marchés les plus porteurs, et enfin proposera des formations dans d’autres métiers techniques (environnement, énergie).
MODÈLE ÉCONOMIQUE
Le modèle économique de OpiLearning se découpe en deux parties :
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Pour l’activité historique de formation présentielle, les clients sont facturés à un taux journalier des experts intervenants (modèle conférencier), sur lesquels Watura prend en charge une marge moyenne de 30% (hors frais logistiques). Les formations ont lieu soit en intra (chez le client), soit en inter (chez Watura). Leur durée est variable : entre 1 et 5 jours pour un thème donné. Chaque session est composée de 8 à 12 apprenants. Différentes méthodes de formation sont proposées : travaux de groupe, présentations magistrales, visites de site, discussions techniques, études de cas, etc ;
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Pour la formation à distance, Watura propose une offre d’abonnement à la plateforme, facturée 40€HT/mois/utilisateur, permettant une consultation en illimité des contenus de la formation (vidéos, manuels en ligne, exercices, …).
Cette tarification se justifie car la formation mixte, combinant e-learning et présentiel, fait baisser les coûts de formation pour les entreprises et permet d’harmoniser les compétences. Le coût d’une journée en présentiel dans les métiers techniques est d’environ 500€ HT/personne (sans compter la logistique et les salaires du personnel formé). Ainsi, pour l’équivalent d’une journée en présentiel, Watura offre un accès en illimité à du contenu d’expert pour toute une année.
Grâce au e-learning, les clients réalisent plus de 20% d’économie dès la première année, et presque 60% la seconde.
L’offre de formation à distance permet à Watura de :
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Générer un chiffre d’affaires récurrent. L’offre de formation présentielle classique dépend aujourd’hui du besoin du client. La formule d’abonnement permettra à Watura de subir une saisonnalité moins forte ;
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Fidéliser les clients et créer des leviers de croissance pour l’offre de formation présentielle ;
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Dégager une marge plus importante et mieux maitrisée. Les experts intervenants seront rémunérés sous forme de droit d’auteur pour les contenus vidéo et les supports de cours. Cela représentera environ 10% du chiffre d’affaires généré par Watura pour l’offre à distance.
Opinaka propose 3 différentes offres, fonctionnant sous formes de crédits :
- Pack Entry : 2 500€ (valable 12 mois)
- Pack Standard : 7 500€ (valable 18 mois)
- Pack Premium : 15 000€ (valable 24 mois).
La facturation est réalisée à la signature de l’abonnement par le client formateur. Pour le pack Entry par exemple, le client est facturé de 2 500€. Ensuite, à chaque connexion mensuelle d’un apprenant, le crédit Pack Entry est débité de 5€. Lorsque le solde atteint un seuil critique, le client est contacté et un nouveau Pack lui est proposé.
Ces abonnements donnent accès à différents services, parmi lesquels :
- La digitalisation des contenus pédagogiques. Acarya donne la possibilité aux enseignants de mettre en ligne leurs contenus de cours ; ceux-ci seront audités par la plateforme et optimisés grâce à de l’intelligence artificielle (découpage de cours en différents chapitres, identification des potentiels points de difficultés, etc.)
- La mise à disposition de la plateforme aux apprenants
- L’accès au tableau de bord de suivi des apprenants.
A noter que la digitalisation des contenus, offerte dans le cadre d’un abonnement à la plateforme, est payante en cas d’extraction des données. Si un client souhaite récupérer les contenus digitaux créés via Acarya pour les utiliser sur un autre support, il devra s’acquitter des frais de digitalisation, de 15000€.
Afin d’inciter les clients à proposer des contenus de qualité et accessibles à tous, une redevance leur est versée chaque fois que leurs contenus sont utilisés dans le cadre d’une formation tierce. Ce afin de favoriser la formation et l’enseignement collaboratif.
LES SUCCÈS
Un partenariat solide avec IBM pour le développement de l’intelligence artificielle.
Skillogs bénéficie d’un accès privilégié aux outils et ressources d’IBM Watson pour développer l’intelligence artificielle d’Acarya. Un budget de 100 000$ est mis à disposition de l’entreprise pour développer ses technologies de Chatbot, de traducteur automatique, de compréhension écrite (NLP) et orale de l’apprenant.
13 485 compétences déployées et disponibles sur la plateforme
Depuis le lancement de Skillogs, la plateforme Acarya développe et et stocke 13485 compétences disponibles à ses utilisateurs. Ces compétences sont aussi bien scolaires et universitaires que techniques et professionnelles. Skillogs propose un outil adapté aux formateurs techniques et pro, ses modules permettent de valider l’acquisition des gestes et savoir-faire, ce que peu de plateformes sont en mesure de proposer. Skillogs prouve que le numérique fonctionne pour les formations techniques et manuelles.
Ainsi, 8 BTS complets sont disponibles via la plateforme : Management des Unités Commerciales (MUC), Art Culinaire, Gestion PME, Comptabilité – Gestion, Assistant, Manager, Professions immobilières et Services Informations des Organisations (SIO).
Plusieurs contrats commerciaux signés
Skillogs a signé plusieurs contrats avec divers partenaires, formateurs professionnels ou entreprises, tels que Metro, le CNED, Zenika, AT&T, La Chambre de Commerce Franco-Américaine (AmCham), ORT France, FFI, …
Avec Metro, par exemple, leader de la grande distribution agro-alimentaire auprès des professionnels, il s’agit d’un partenariat de 30 000 euros pour former 60 jeunes au CAP Restauration, via la plateforme Acarya (abonnement pris en charge par Métro, et mis à disposition des restaurateurs).
Un partenariat majeur est en cours de signature avec les éditions Foucher, grand éditeur de la formation, du collège à la formation supérieure, pour la mise à disposition exclusive de l’intégralité de ses ressources pédagogiques.
Les OPCA (Opérateurs de Compétences), sont un atout précieux pour Skillogs, comme OPCALIA par exemple. Ils incitent leurs organismes de formation partenaires (Comundi, Linguaphone, Devop, …) à digitaliser leurs parcours avec Skillogs. Grâce à OPCALIA, près de 100 prospects sont en discussion pour une digitalisation en 2018.
Enfin, les CFA, comme ORT France ou le FFI, sont des prospects et clients attractifs, car ils souhaitent se démarquer rapidement de la concurrence en ajoutant le numérique comme technique d’individualisation de la formation.
Au total, ces contrats ont permis à Skillogs de réaliser un chiffre d’affaires de 256k€ en 2017, 1 an après la création de l’entreprise.
Membre actif de l’écosystème EdTech français
Skillogs s’engage activement au sein de l’écosystème EdTech français. Son fondateur participe et anime de nombreuses conférences, l’entreprise participe à des recherches et enquêtes, et se mobilise pour faire reconnaitre et émerger le secteur en France. Skillogs est membre de l’association EdTech France, l’Observatoire des EdTechs, le Forum des Acteurs de la Formation Digitale et enfin le Hub Intelligence Artificielle.
Un savoir-faire reconnu
Le savoir-faire de l’entreprise est reconnu, ainsi Skillogs a été sollicité pour animer des formations, comme par exemple les Woman Coding For Success. La Chambre de Commerce Franco-Américaine a mobilisé Skillogs pour former 20 jeunes femmes de profil non-tech. Un programme de formation gratuit de 4 mois, réalisé sur Acarya et en présentiel, a permis à ces jeunes femmes d’acquérir des compétences techniques, de gagner confiance en elles et de postuler à un emploi dans le secteur du numérique. A la fin de la formation, Skillogs et la Chambre de Commerce Franco-Américaine ont aidé les participantes à réaliser un stage au sein d’entreprises partenaires.
Par ailleurs, Skillogs est lauréat des Silicon Innovation Awards dans la catégorie “Intelligence Artificielle”. Ce prix, décerné par un groupe de presse spécialisé en IT, récompense le travail réalisé par Skillogs en IA.
* Il a pour objectif de réaliser des minimum viable solution métier Il est basé sur la methodologie MVP + Opinaka App Design + Partners Technogies ……………(en cours de developpement)
Watura compte déjà sur des clients de renom et leaders sur le marché du traitement de l’eau, aussi bien en France qu’à l’international (et notamment dans des marchés émergeants), qui concernent une importante main d’oeuvre technique à fort besoin de formation.
L’entreprise s’est entourée de partenaires stratégiques pour développer son contenu pédagogique, afin d’adapter au mieux les contenus techniques aux contraintes du numérique :
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ENSCR (Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Rennes) – Synergies pour réduire les cours en présentiel (10%) des élèves, et donc favoriser le travail en projet et la digitalisation des contenus ;
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LISEC (Laboratoire Interuniversitaire des Sciences de l’Education et de la Communication) – Transformation des ressources de formation existantes exploitables avec des outils numériques ;
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Techniques de l’ingénieur (Groupe WEKA), éditeur technique et scientifique de référence – Synergies pour dématérialiser des contenus techniques et les diffuser autrement.
Enfin, le projet de plateforme intelligente de formation à distance développée par Watura a été labellisée en 2017 par le pôle de compétitivité Hydreos, dans le domaine d’action “gestion intelligente de l’eau”, pour l’analyse prédictive que permet la plateforme pour chaque apprenant et l’adaptation de la formation en fonction des besoins individuels.
LE MARCHÉ
Formation qualifiante, formation diplômante, formation certifiante.
Opileartning c’est une plateforme de type e-learning tutorée.
Les formations que proposent OpiLearning demandent de développer des partenariats avec les entreprises/organismes afin de développer des supports pour l’utilisation de leurs produits ou services (des formations purement techniques) dans le domaine médicale ou de la prospection minérale et pourquoi pas des ateliers avec des experts sur place. Cela dit que les entreprises peuvent developper avec OpiLearning des supports de maintenance pour leurs partenaires (externalisation une partie de la formation proposée par les entreprises).
La part de marché de l’e-Learning mondial est aujourd’hui de plus de 190 milliards de dollars. On estime que d’ici 2025, il devrait atteindre les 325 milliards de dollars. C’est un marché en pleine expansion.
Après les Etats-Unis qui représentent presque 40% du marché mondial, l’Asie est le second plus grand marché de l’e-learning. La Chine est un des pays au marché le plus porteur : sa valeur atteignait 38,5 milliards de dollars en 2019. L’Inde est le pays asiatique ayant le plus investi dans ce marché ces dernières années. Le nombre d’apprenants indiens suivant une formation en ligne était de 1,6 million en 2016, et il devrait s’élever à 9,6 millions en 2021.
Le marché de l’e-Learning dans les pays occidentaux se développe depuis plus longtemps et est en train de se consolider. Sa croissance y est donc plus modérée mais une chose est sûre : le marché de l’e-learning a de beaux jours devant lui !
On peut également noter que le marché des solutions d’auto-formation en e-learning devrait connaître un déclin de 33,5 milliards de dollars pour la seule année 2021. La formation tutorée en e-learning semble être une option plus efficace.
Les outils e-Learning utilisés en France
Les plateformes de formation LMS sont devenues monnaie courante chez les entreprises de l’hexagone. Selon une enquête de l’IFTS, les modalités de formation jugées les plus efficaces sont la classe virtuelle (pour 18% des répondants), le fast learning – formation de moins de 15 minutes – (15%) et le microlearning – formation de moins de 2 minutes – (13%). On assiste donc à une montée en flèche des contenus de formation courts, adaptés notamment aux terminaux mobiles, qui devient la norme dans la formation e-learning. La gamification des contenus de formation est également une tendance notable, allant également de pair avec l’adaptation des contenus e-learning au format mobile.
Un des principaux enjeux auquel doivent faire face les professionnels de la formation en ligne aujourd’hui est de proposer un tutorat efficace, facteur primordial d’engagement et de réussite. La classe virtuelle est jugée comme le meilleur outil pour y arriver pour 34% des responsables de formation.
Le marché des formations se chiffre à 32 milliards d’euros annuel, rien que dans l’Hexagone. Près de 40% de ce chiffre sont générés par les formations professionnelles qui sont dispensées par plus de 90 000 organismes. A l’évidence, le marché est un tremplin économique essentiel pour la France. C’est sans oublier les impacts positifs sur le développement des entreprises et l’accès à l’emploi ou le maintien des postes.
Nous sommes à une époque où la flexibilité est un facteur essentiel au développement des entreprises. L’émergence d’outils numériques permet aujourd’hui de proposer des formations à distance qui n’impactent pas nécessairement sur le temps de travail. Le e-learning est une option qui offre désormais accès à des apprentissages individuels sur-mesure, sans pour autant écarter les formations collaboratives.
Selon des études réalisées au cours de 2015, 20% des formations sollicitées par les entreprises concernent les langues. Le secteur sécurité-qualité vient en seconde place, ce qui s’explique principalement par les obligations établies par la législation. Le développement personnel occupe la troisième position, suivi par les formations portant sur le management et le leadership.
Afin de répondre aux entreprise en matière , OpiLearning propose aussi des formations techniques courtes visant à développer l’efficacité des apprenants.
Aujourd’hui, le marché de la formation professionnelle connait une disruption entre les principaux acteurs de ce secteur (OPCA, entreprises, salariés, organismes de formation) et le contexte économique et technologique de notre société.
Rappelons de prime à bord qu’en France 78 % des actifs à considèrent qu’il est important de se former tout au long de la vie.
La formation de demain sera différenciée en fonction des parties prenantes ;
- (dimension salarié) Pour les salariés, l’autoformation constituera une base importante. Autonome, le salarié sera le « pilote » de son parcours professionnel.
- (dimension entreprise) Les ressources humaines quant à elles devront concevoir des catalogues de formation en s’associant à différents partenaires.
À l’heure actuelle, les domaines de formation les plus demandés sont les suivants : 1-Sécurité, hygiène 2-Santé 3-Informatique 4-Gestion, administration 5-Transport, manutention, magasinage 6-Orientation et insertion professionnelles 7-Développement des capacités comportementales et relationnelles 8-Commerce, vente 9-Ressources humaines 10-Formations générales, dont langues
- Les Chiffres clés
- +13% Prévision de croissance du chiffre d’affaires sur 2 ans entre 2016 et 2017 pour les organismes privés à but lucratif (Source Xerfi).
- 8500 Organismes privés ayant la formation pour activité principale. Disposant du code NAF 85.59A, ces organismes réalisent un chiffre d’affaires cumulé de 4,6 Mds € (Source FFP)
- 150000 Salariés sont employés dans le secteur de la formation professionnelle (Source FFP).
- 17M Personnes formées chaque année en France (Source FFP).
L’évolution de la qualité de la formation et des supports de formation sont en continue.
L’évolution de la qualité de la formation
Depuis quelques années, on peut également constater que les formations à distance gagnent du terrain au point de grignoter des parts de marché aux formations en présentiel. Les formations à distance ou e-learning offrent plus de flexibilité aux entreprises tout en leur permettant de réduire leurs coûts (coûts d’infrastructure, coûts de fonctionnement, etc.). De plus, les salariés peuvent plus facilement se former pendant ou après leur temps de travail. Les formations en — elarning offrent de nombreuses opportunités pour l’ensemble des acteurs. Les supports des formations évoluent également. L’émergence du digital learning s’accompagne d’une personnalisation des parcours de formation.
OpiLearning focalise plus sur les contenus pédagogiques en ligne afin de proposer des formateurs virtuels (numérique) qui s’adapte aux apprenants.
Le marché français
Le marché de la formation du personnel technique dans les métiers.
Le marché de l’Afrique francophone
Le second marché de OpiLearning est l’Afrique francophone, puis par extension les économies émergentes.
Ce marché manque de main d’oeuvre qualifiée. La demande en formation est importante, et le savoir-faire français, mondialement reconnu, est particulièrement bien accueilli sur ces marchés.
Le marché de l’e-learning
En parallèle, le marché de l’e-learning est en pleine explosion. Il rassemble toute activité de formation au cours de laquelle les contenus sont partiellement ou totalement délivrés par des moyens numériques, à travers des plateformes d’enseignement à distance ou sous la forme de MOOCs (Massive Open Online Courses) ou encore de jeux sérieux (serious game). Les analyses prospectives disponibles suggèrent que l’Europe occidentale est le deuxième marché au monde après l’Amérique du Nord, avec un chiffre d’affaires global d’environ 7,3 milliards d’euros, à côté des 96,3 milliards d’euros pour le monde entier (Docebo, 2016), devant l’industrie du jeu vidéo, qui aurait généré un chiffre d’affaires de l’ordre de 87 milliards d’euros en 2016 (Newzoo, 2016).
LA CONCURRENCE
Opinaka s’insère dans un écosystème de solutions pédagogiques en ligne, parmi lesquelles on retrouve :
- Les Logiciels LMS (Learning Management Systems, “Plateformes d’apprentissage” en français). Ces plateformes sont des interfaces permettant à enseignants et étudiants d’échanger des documents. Ces outils très complets permettent de faciliter la gestion “administrative” des formations : contrôle de l’accès aux contenus, gestion des bulletins de notes, mise en place simplifiée de tutorats, calendrier commun, boîte aux lettres, gestion des présences et absences lors des cours présentiels, etc. Ils permettent au corps enseignant de gagner du temps dans les tâches à faible valeur ajoutée. Ces plateformes s’adressent exclusivement à l’éducation primaire, secondaire et universitaire. Exemple : Moodle.
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Les MOOCs (Massive Open Online Courses). Ces plateformes offrent des cursus de formation en ligne, accessibles à tous, gratuitement via abonnement. Certaines formations sont accessibles à tout moment, d’autres organisent des sessions ponctuelles supervisées par un professeur ou expert, et peuvent délivrer un certificat à la fin du parcours. Pour la plupart, elles forment aux métiers du numérique (développement informatique, analyse des données, …), aux fonctions supports en entreprise (management, gestion, comptabilité, financier, RH). Exemple : Fun Mooc, OpenClassroom, Coursera, Lynda, Kokoroe, Kartable, …
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Les plateformes de formations ciblées. Destinées au monde professionnel, c’est-à-dire aux entreprises ou aux particuliers en reconversion professionnelle, ces plateformes se spécialisent sur des formations techniques et précises, destinées à maintenir les compétences des employés ou apporter de nouveaux savoirs aux personnes à la recherche d’un nouvel emploi. Elles proposent soit leurs propres contenus, soit prennent le rôle d’un conseiller et d’accompagnateur à la création de formations professionnelles spécifiques (pour les entreprises). Exemple : LearnAssembly, 360Learning, YouSchool, le Gymnase du Management, …
Opinaka se différentie de ces plateformes sur plusieurs aspects :
- Son caractère universel : Opinaka est en mesure de répondre aussi bien aux besoins de l’éducation primaire, secondaire et universitaire qu’à ceux de la formation professionnelle et de la formation en entreprise.
- Son intelligence artificielle : Opinaka est plus qu’un support de contenus pédagogiques. En plus de diffuser du contenu à des étudiants, Opinaka analyse leurs façons d’apprendre et leurs potentielles difficultés, répond à leur question grâce à son tuteur virtuel, et remonte des données pertinentes pour les enseignants et formateurs.
Pour ces acteurs, Opinaka peut apporter une brique de services complémentaires, ce qui en fait des clients potentiels plutôt que des concurrents.
Les principaux concurrents de Opinaka sont les solutions d’Adaptive Learning, notamment :
- Skillogs
- Domoscio (France) : au même titre que Opinaka, Domoscio repose sa solution éducative sur les sciences cognitives, l’intelligence artificielle et le Big Data pour proposer des formations adaptées et évolutives aux apprenants. Cependant, Domoscio travaille plus spécifiquement sur l’ancrage cognitif, c’est à dire la mémorisation ; l’entreprise développe une méthode pour améliorer considérablement les capacités de mémorisation des apprenants. Opinaka se différencie en privilégiant la motivation et la réalisation d’exercices et de contenus pédagogiques complémentaires pour optimiser l’apprentissage.
- Knewton (Etats-Unis), CogBooks (Ecosse) : ces plateformes d’Adaptive Learning sont spécialisées dans l’enseignement universitaire uniquement, elles ne s’adressent pas à la formation professionnelle ni en entreprise. Ces solutions peinent à s’implanter en France, du fait d’un modèle économique difficile à transposer. La scolarité étant plus chère dans les pays anglo-saxons, le surcoût de l’Adaptive Learning est peu problématique, tandis qu’en France, cet enseignement est gratuit ou très accessible. La tarification proposée par Knewton ou CogBooks est difficilement acceptée.
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LA CONCURRENCE
Les entreprises du secteur des EdTech – Coorpacademy, Lynda.com, Learn Assembly, OpenClassroom
Ces plateformes de e-learning proposent essentiellement des formations (diplômantes ou non) permettant d’acquérir des compétences généralistes, liées au numérique, aux soft skills (développement personnel, relations humaines) ou créatifs : management, marketing, finance, métiers de développeur, gestion des ressources humaines, graphisme, etc. Ces formations peuvent être intégralement suivies à distance et ne nécessitent pas d’intervention présentielle ni d’interaction avec le formateur / enseignant.
Leur modèle économique repose sur une clientèle B2C ou B2B2C, ce qui nécessite pour ces plateformes de vendre des abonnements en volumes importants. Elles ne proposent donc pas de formations techniques complexes, contrairement à OpiLearning.
Les formations OpiLearning nécessitent l’intervention présentielle d’experts (formation mixte présentielle et distancielle) pour que la formation soit complète. Par conséquent, OpiLearning s’adresse à un marché différent de celui adressé par ces plateformes : les entreprises dont la masse salariale est composée principalement de profils techniques.
Les formateurs techniques
Sur le marché français, plusieurs acteurs proposent des formations techniques.
Dans le secteur public, les écoles d’ingénieurs et universités proposent principalement des formations continues pour enseigner les métiers techniques. Certaines interviennent auprès des entreprises pour des missions de formation ponctuelles. Elles sont très peu digitalisées.
Les grands groupes tels que Suez, Véolia et Saur disposaient de leurs propres centres de formation en interne, mais la stratégie actuelle est d’externaliser la formation technique du personnel afin de réduire la masse salariale et les coûts opérationnels. Preuve en est, OpiLearning compte déjà ces grands groupes parmi ses clients pour les formations à distance.
Ainsi, plutôt qu’une menace concurrentielle, cet écosystème de formateurs techniques représente un vivier de partenaires potentiels. OpiLearning se positionne comme spécialiste de la dématérialisation des formations techniques de l’eau, et pourra proposer de digitaliser les contenus pédagogiques délivrés par ces acteurs. La stratégie est de développer un outil incontournable, destiné à être utilisé par le plus grand nombre : grands groupes, fournisseurs, centres de formation, formateurs indépendants, étudiants en école ou en apprentissage.
UTILISATION DES FONDS
OpiLearning a un besoin de financement chiffré aujourd’hui à 850 000€. La startup ouvre son capital à hauteur de 650 000€, 50% de ce montant est déjà sécurisé auprès de business angels. Une fois la levée de fonds clôturée, l’entreprise recevra un abondement de la part de Bpifrance, à hauteur de 200 000€, pour répondre au besoin financier total.
Ces fonds serviront à :
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Recruter des profils techniques permettant de finaliser le développement de la plateforme ;
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Financer la production de contenus de formation vidéo ;
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Adapter les supports de formation au format numérique ;
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Préparer la commercialisation de la plateforme (marketing, business development).
- Recruter 5 collaborateurs supplémentaires : développement technique de la plateforme, équipe commerciale, ingénierie pédagogique.
- Sous-traiter la digitalisation massive des ressources pédagogiques
- Réaliser de la Data Analyse des traces d’apprentissage via les apprenants d’Acarya, afin de confronter les algorithmes d’IA à la réalité du terrain, avec l’expertise du leader mondial du “Learning Analytics” (Analyse de données pédagogiques), Ryan Baker
- Optimiser l’interface utilisateur et l’expérience utilisateur pour une appropriation optimale de la solution par les différents utilisateurs, qu’ils soient enfants ou adultes.
- Développer le plug-in d’apprentissage SHIMAR, permettant d’apprendre les langues étrangères avec l’intelligence artificielle d’Acarya. Cet outil permettra à tout un chacun d’apprendre en regardant ses séries et films préférés. Il sera développé grâce à partenariat stratégique avec Netflix.
Avec cette levée de fonds, Mainbot passe dans une nouvelle dimension. Une image de marque forte, une maitrise des risques industriels, une commercialisation internationale et une surface financière pour continuer à innover et se différencier sur son marché. Mainbot deviendra donc dès 2022 une cible d’intérêt pour un industriel du jouet ou un éditeur de contenu pour enfants. Preuve de l’intérêt de cette typologie d’acteurs : les récents partenariats industriels, commerciaux et capitalistiques réalisés avec Lexibook (industriel ju jouet) et Tralalère (éditeur de contenu).
PLAN D'ACTION
Le plan d’action de Skillogs se découpe en 3 phases :
- Agrégation des compétences et lancement de cursus. A partir de la rentrée 2018, Skillogs agrège les compétences nécessaires à former plusieurs centaines d’étudiants à des BTS complets, tels que l’Art Culinaire.
- Optimisation de l’intelligence artificielle. Grâce aux premiers cursus suivis sur la plateforme et aux données récoltées, Skillogs sera en mesure d’optimiser ses algorithmes de personnalisation.
- Lancement de gros cursus. Les deux précédentes étapes permettront à Skillogs de proposer un outil très grand public, capable de former plusieurs centaines de milliers d’étudiants et d’apprenants. Pour cela, l’infrastructure informatique devra être renforcée.
- Développement du plug-in d’apprentissage révolutionnaire, SHIMAR, permettant d’apprendre les langues étrangères avec l’intelligence artificielle d’Acarya, en regardant ses séries et films préférés.
PLAN D’ACTION
Les recrutements
L’équipe de Watura est aujourd’hui en cours de structuration. A court terme, l’entreprise prévoit d’intégrer un responsable production audiovisuelle, responsable de la production des contenus, et un responsable contenus pédagogiques ; les profils sont identifiés et travaillent déjà pour l’entreprise avec un statut d’indépendant, en attente de pouvoir être salariés de la société. Par la suite, l’entreprise recrutera des profils business developer pour accompagner le lancement commercial de la plateforme.
R&D pédagogie et usage
Watura poursuivra sa recherche et son développement pour optimiser ses contenus, tant en termes de compétences à acquérir qu’en méthodes d’apprentissage. L’entreprise travaille avec l’École Nationale Supérieure de Chimie de Rennes et le LISEC dans cette optique, afin de dématérialiser rapidement le contenu technique.
Plus largement, Watura travaille en partenariat avec différents acteurs de la filière de l’eau et des métiers de l’environnement, pour proposer des solutions d’aide à l’appropriation des machines et technologies pour les techniciens. Le projet visera à déployer un système de tags intégrés aux équipements, que les techniciens pourront scanner pour accéder à une vidéo tutorielle et une notice d’utilisation ludique, directement depuis leur smartphone.
Développement de la plateforme
Le développement sera réalisé selon une méthodologie de gestion de projet agile basée sur Kanban, selon des bonnes pratiques d’assurance qualité (suivi de versions, conventions de codage, revue de code, tests automatisés…), et sont livrés par lots cohérents, testables individuellement pour réduire les risques d’effet tunnel. Grâce à ses clients, que Watura a impliqué dès le début de la conception, l’entreprise s’assure de résoudre les bons problèmes.
Production de contenus Eau
La production de contenus sera un pan prioritaire du plan de développement des deux prochaines années afin d’étoffer l’offre sur la plateforme. La société a d’ores et déjà produit une douzaine de pilotes de formation vidéo et prévoit de produire 50h de vidéo en 2018 puis 70h en 2019, ce qui constituera un catalogue significatif pour la commercialisation étendue dès 2019.
Tests opérationnels
Dès l’été 2018, la plateforme sera déployée gratuitement sur des sites pilotes, afin de réaliser les tests opérationnels qui permettront de valider la transmission des compétences et de créer des références commerciales. L’entreprise Watura participera également au salon Pollutec à Lyon, le rendez-vous incontournable des acteurs de l’eau.
Série A
Une fois la plateforme opérationnelle sur les métiers de l’eau, Watura réalisera une levée de fonds en série A qui permettra de financer l’effort commercial à l’international sur des marchés porteurs (Moyen Orient, Chine) ainsi que l’adaptation de la plateforme et des contenus à de nouveaux métiers techniques : électricité en premier, car cette filière partage beaucoup de compétences avec le secteur de l’eau, puis le traitement des déchets, le BTP, etc.
LE FUTUR / OBJECTIFS
A terme, OpiLearning prévoit de conquérir de nouveaux marchés en suivant différents axes :
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Axe international : pour conquérir les marchés des différents métiers au niveau international, la plateforme sera traduite en différentes langues (Anglais, Espagnol, Chinois et Arabe) ;
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Axe sectoriel : OpiLearning ambitionne de devenir leader de la formation technique digitale, et prévoit d’adapter sa plateforme et ses vidéos aux secteurs de l’électricité (il s’agit d’un secteur proche de celui de l’eau en termes de compétences à acquérir), de l’énergie en général, des déchets, du bâtiment, … ;
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Axe data : les données récoltées par la plateforme OpiLearning ont une forte valeur pour les entreprises du secteur. L’objectif sera donc de les traiter pour les monétiser par la suite.
A 5 ans, l’objectif de Skillogs est d’être le leader de la formation e-learning sur le marché européen, avec des modules de formation en Réalité Augmentée pour être le tenant de l’inventaire des compétences, des gestes et des savoir-faire, grâce à une base de données unique et 1 million d’utilisateurs.
A 10 ans, la vision de l’entreprise, forte de 500 salariés, est d’atteindre 10% du marché mondial avec des campus i-Acarya, espaces ouverts de formation tout au long de la vie, le cartable numérique (sac à dos des écoliers remplacés par une tablette papier), connecté et propulsé par Acarya, avec 250 millions d’utilisateurs.
FAQ de la startup
Qu’est-ce que l’Adaptive Learning ?
L’Adaptive Learning ou Méthode d’Apprentissage / Enseignement Personnalisé, est une méthode pédagogique basée sur les sciences cognitives, qui s’adapte au profil particulier de l’apprenant. Partant du constat scientifiquement démontré que nous apprenons tous d’une manière différente, cette méthode se base sur les nouvelles technologies, l’intelligence artificielle et les neurosciences pour proposer un apprentissage adapté au plus près des capacités de chacun. Cette méthode prend le contrepied des limités des modèles éducatifs actuels, conçus comme uniques pour tous, sans prendre en compte les facultés ou difficultés de chacun.
Qu’est-ce qu’un OPCA ?
Un OPCA est un Organisme Paritaire Collecteur Agréé, dont la mission est de collecter et redistribuer les obligations financières obligatoires versées par les entreprises au titre de la formation professionnelle. Ces organismes sont responsables du financement du Compte Personnel de Formation, en vigueur depuis 2015, et de la gestion des actions de formation menées par les entreprises. Les OPCA sont aussi les interlocuteurs des entreprises souhaitant mettre en place des formations à destination de leurs employés, et des salariés souhaitant s’engager dans une formation professionnelle. Il existe 21 OPCA en France, interprofessionnels ou liés à une branche professionnelle particulière.
Que signifie “certification Datadock” ?
Datadock est une base de données regroupant les formations et organismes de formation professionnels conformes aux exigences réglementaires en terme de qualité de formation. Depuis 2014 en France, les financeurs de la formation professionnelle ont l’obligation de contrôler la qualité des organismes de formation avec lesquels ils travaillent. Datadock est un outil permettant à ces organismes de prouver leur conformité avec les exigences légales de qualité, et d’être référencés en tant que tel. Skillogs a été référencé sur Datadock, prouvant alors la qualité de ses contenus, sa conformité avec la loi et sa capacité à fournir une formation professionnelle aux normes et certifiante.
Business Performance Accelerator
- Le projet vise a développer plusieurs outils permettant à formateurs et apprenants.
- Pour un formateur :
- de construire un graphe de nœud ou chaque traitement un sujet ou une problématique
- des questionnaires associé pour chaque noud permettant d’évaluer le niveau des apprenants.
- un outil en adéquation entre les attentes des entreprises et l’offre de travail, présentant des compétences mal adaptées. La problématique réside dans le manque d’adéquation entre l’offre de formation et la réalité du monde de l’entreprise. d’adapter les offres de formation à la réalité des entreprises.
- un outil permettant de trouver les nœud répondant aux attentes des apprenants
- Pour un apprenant :
- un outil permettant d’aider a améliorer les contenus de formation
- un outil facilitant de créer des contenus
- OpiLearning propose des services pour évaluer toute personne en fonction de sa recherche d’emploi ou du poste qui l’occupé actuellement afin de pallier à ce déficit de compétences probables.
- La plateforme a pour pour objectif de digitalisation des ressources pédagogiques car elle ouvre de nouvelles possibilités et fonctionnalités à fort potentiel pour les différents acteurs de formation ou d’enseignement.
- Le projet intègre par defaut des méthodes pédagogiques, construites sur un modèle unique pour tous, et aussi a la possiibilité de prenndre enn compte des particularités de chaque apprenant. Les nouvelles technologies apportent là aussi une part de réponse aux enjeux d’enseignement adapté. L’émergence de l’Adaptive Learning est particulièrement forte en Amérique du Nord et en Asie, mais est encore faible en Europe, alors que les moyens techniques sont disponibles.
- * A pour objectif de marther les CV’s avec le soffrres d’emplois et des missions. Il est basé sur Cvtheque + ChatBot/Forms Technologies ………….(en cours de developpement)
Il a pour objectif de matcher entre les beoisn des entreprises, les offres des entreprises et les commerciaux independnats. Il est basé sur l’annuaire des indepedendats commerciaux et l’annuaire des besoins des entreprises…………..(en cours de developpement)