Opinaka-eHealth est un espace digital de soins de santé et bien-être

Une technologie d’IA rĂ©pondant aux exigences des patients et les besoins des professionnels de santĂ©

Opinaka-eHealth est une plateforme Peer-to-Peer en soins de santé et bien-être

Il vous aide dans votre diagnostic médical et le suivi de vos patients

Assistant intelligent pour suivre la santé de vos patients et leurs bien-être.

Solution pour vous assister et vous augmenter la qualité de vos compétences

PARTAGEZ + SIMPLEMENT

 Vos projets, documents, tâches, annonces, agenda…

COLLABOREZ + EFFICACEMENT

Avec vos collègues, membres, partenaires, clients et prospects…

LIBÉREZ + DE TEMPS POUR L'ESSENTIEL

Moins d’e-mails, moins de temps à chercher l’information…

OPINAKA eHEALTH, C'EST L'ESPACE DE TRAVAIL LE + ADAPTÉ À VOTRE ENTREPRISE

Avec vos collègues, membres, partenaires, clients et prospects…

OPINAKA eHEALTH, C'EST L'ESPACE DE TRAVAIL LE + ADAPTÉ À VOTRE ENTREPRISE

Avec vos collègues, membres, partenaires, clients et prospects…

OPINAKA eHEALTH, C'EST L'ESPACE DE TRAVAIL LE + ADAPTÉ À VOTRE ENTREPRISE

Avec vos collègues, membres, partenaires, clients et prospects…

Le Module fonctionnel ou le Service : TMS ?

Ici , je vais lister les articles que nous avons developpés dans le cadre de ce type de service :

Self-diagnostic clinique et l'auto-suivi de sa santé et son bien-être pour toute personne quelques soit sa situation

Le patient doit etre l’acteur principal de sa santĂ©. Il doit disposer d’un assistant l’aidant a realiser ses pĂ©-diagnostic a tout moment, de communiquer ses informations pour complĂ©ter son dossier et suivre son etat de santĂ©. L’assistant ne peut remplacer le professionnel de la santĂ©. Mais il est comme un complĂ©ment indispensable, car les connaissances croissant de façon exponentielles, il serait dangereux de s’imaginer qu’un cerveau humain soit en mesure de tout savoir. 

Assurer la continuité de soins entre les différents professionnels de santé

(examens complentaires) Chaque startup dĂ©veloppe son propre service ou produit dns une palteoforme indĂ©pendante rĂ©pondant une problĂ©matique particuliere (identification des cancers, anamnèse, tĂ©lĂ©consulation, etc.). Cela pose dans le futur des problemes d’integration pour la realisation des platefomes intĂ©grĂ©es.: identificatiuon es pathologies dans des igimages mediacles, anamnère, metrre en relation des patients avec cdes medecins (teleconsulation deuxième avois, etc.)

pour tous les services d’innovation dĂ©veloppĂ©s: diffĂ©rentes startups en intelligence artificielle pour diffĂ©rents projets indĂ©pendants

Un employer (entreprise, organisem, etc.) a la possibilité de créer un climat en sécurité de santé de ses collaborateurs (covid19, les grippes, les allergies, etc.)

Les employeurs ou les organismes qui organisent des evenenments peuvent rassuer tout  le monde en securitĂ© de santĂ©. Cela permet a ces organismes d’offrir des disgnostics en collbaoration avec des prstataires de santĂ©.

L’assistant intelligent propose un tableau de bord interactif et ludique definie par 3 axes pour suivre le deroulement de la consultation permettannt ainsi d’assister le professionnel durant la sĂ©ance de consultation.

Assister les professionnels de sante dans leurs quotidien (ex. diagnostic clinique, le suivi thérapeutique, améliorer relation patient)

L’assistant intelligent propose un formulaire ludique et interactif pour capter les informations ou l’expertise mĂ©tier afin de personnaliser et d’enrichir les informations concernant le patient ou l’assistant par de nouvelles regles. L’assistant crĂ©er des alerts en cas de manque d’information et aussi quand les contradictions ou des conflis entre informations sont presentes.

LA PROBLÉMATIQUE

Exemple médical de jardin à la française : le cabinet médical du futur, décrit dans Le Monde du 31 mars.2 A San Francisco, la start-up Forward a commencé à concevoir « un cabinet qui ressemble à un Apple Store ». Pour consigner chaque anamnèse, l’intelligence artificielle l’analyse à la place du médecin. Dès qu’une phrase type est prononcée, elle note le code du problème, l’enregistre, procède à un classement. A la fin ne compte que ce qui, dans le récit du patient, entre dans des catégories prédéfinies.

Problématique 1 : un assistant d’aide pour renforce relation patient

Tout médecin sait qu’un patient ne se contente pas de raconter objectivement son histoire. Il parle aussi dans les marges, les interstices, les non-dits, au moyen d’un langage verbal et non verbal. Il utilise des stratégies, conscientes ou non. Son but premier, souvent, consiste à faire alliance, donc à plaire à son médecin. Quitte à déformer son récit. Parfois, le patient masque des éléments importants, en raison de phobies, ou par crainte du coût du traitement, ou par simple envie de brouiller les pistes. Tout cela, le praticien essaie de le décoder, d’en faire son miel. Lui-même, d’ailleurs, donne au patient une image qui n’est pas simplement vraie, qui peut jouer avec une forme de mensonge, ou d’exagération. La puissance qu’il projette le dépasse, et il s’en sert. Dans de nombreux cas, le médecin sait qu’il ne sait pas, mais fait semblant de savoir. Parfois, il agit sans agir vraiment, jouant sur l’effet placebo. La prise en soins est un mélange de cet ensemble : de science, bien sûr, mais aussi de croyance de la part du patient, de séduction de la part du soignant, et d’un lien de confiance, de la part des deux.  

La réalité des patients excède ce qu’en disent les données digitalisées. Leur monde est aussi celui des émotions, de la relation, du besoin de compréhension, de la nécessité d’exister avec une histoire propre. Leurs besoins ne portent pas que sur la science, mais relèvent de choix, de valeurs, de sens. Dans ce cadre, le projets Opinaka Health cherche à renforcer la médecine avec cette humanité encombrante. Aidé par un assistant virtuel intelligent, le praticien peut dès lors « établir des diagnostics et former des plans d’action ».

 

Problématique 2 : Aider à améliorer les examens cliniques

Laennec se retournerait sans doute dans sa tombe s’il voyait à quel point notre génération a perdu le sens clinique. Qui sait encore palper un foie, alors qu’une échographie donnera des résultats bien plus fiables ? Or l’examen clinique va bien au delà : c’est grâce à ses mains et ses outils que le médecin prend en compte la souffrance du patient, qu’il la circonscrit, et qu’il lui donne au final une légitimité.

 

Le diagnostic repose sur trois éléments : l’anamnèse (recueil des évènements qui se sont succédés), l’examen clinique et les examens complémentaires. Si le diagnostic est souhaitable afin de mettre en route un traitement étiologique (traitement de la cause), il n’est pas forcément obligatoire. En effet, d’une part le médecin peut être amené à donner un traitement symptomatique (traitement des seuls symptômes), et d’autre part une décision peut être prise (hospitalisation du patient, ou explorations complémentaires, voire traitement d’épreuve) sans qu’un diagnostic ait été posé de façon formelle ou avec une certitude suffisante. Le diagnostic reste donc bien en cela « l’étape magique de la raison ».

L’examen clinique est un passage obligé dans la quête du diagnostic. Il participe de la recherche du diagnostic et apporte des éléments essentiels. Certains diagnostics peuvent être effectués sans qu’il soit besoin de pratiquer des examens complémentaires (par exemple la migraine, la grippe, la colique néphrétique, etc.). Mais pour la plupart, afin d’avoir une certitude,les diagnostics reposent sur les examens complémentaires, et sur eux seuls. Au point qu’un nombre croissant de médecins finissent par ne plus examiner leurs patients, confiant aux examens le soin de poser le diagnostic. Or le médecin reste profondément attaché à l’examen clinique. Ce paradoxe tient au fait que les enjeux ne sont pas ceux que l’on croit.

Les éléments recueillis

Un examen clinique complet doit explorer toutes les fonctions du corps, et passer de ce fait en revue tous les organes. Cette exploration pour être sérieusement effectuée nécessite au bas mot une demi-heure. Chaque portion du corps, chaque fonction, chaque organe accessible doit être examiné, à la fois avec les cinq sens du médecin, et avec les instruments dont il dispose.

Il existe 90 fonctions dans l’organisme (digestive, circulatoire, cardiaque, hépatique, parole, déglutition, grossesse, etc.), et autant d’organes (coeur, poumons, intestin grêle, thyroïde, utérus etc.), les fonctions et les organes étant reliés entre eux par des relations (par exemple : axe hypothalamo-hypophysosurrénalien, cycle entéro-hépatique, bloc coeur-poumon, etc.). La bonne santé dépend du maintien de l’harmonie que les organes entretiennent entre eux, et les fonctions entre elles. Les pathologies sont la conséquence d’un dysfonctionnement d’un ou plusieurs organes et/ou d’une ou plusieurs fonctions. Par exemple, une maladie aussi complexe que le diabète est dû au seul dysfonctionnement initial du pancréas dans sa seule fonction endocrine qui est de fabriquer de l’insuline. Cette seule dysfonction est responsable de problèmes en cascade qui vont toucher l’oeil, le coeur, les vaisseaux, les reins, etc. Le mauvais fonctionnement de chacun de ces organes va être à l’origine de manifestations ressentis par le patient qu’il va exprimer sous forme d’une plainte. Cette plainte, recueillie par le médecin va être formalisée par des symptômes encore appelés signes, qui ne sont que le témoin du dysfonctionnement des organes et donc du mauvais fonctionnement de l’organisme. La plainte est donc la partie émergée de l’iceberg, la recherche du diagnostic, donc de la pathologie, en étant la partie immergée,  comme on le voit dans le schéma [la maladie, un iceberg menaçant].

Le rôle de l’examen est donc d’inventorier le bon état des différentes fonctions du corps humain. Mais cet examen ne pouvant être à complet pour raison de temps, le médecin va, en fonction des données de l’anamnèse, limiter l’examen à l’exploration des fonctions qui lui permettront un diagnostic. En effet, s’il soupçonne une grippe, l’examen neurologique  ne lui apportera rien ; ou s’il soupçonne une gastroentérite, l’examen gynécologique ne lui sera d’aucune utilité.

Les éléments recueillis sont ce qu’on appelle des « signes physiques », c’est à dire des éléments de preuve directe ou indirecte du mauvais fonctionnement ou de l’atteinte d’un organe et/ou d’une fonction. Ces signes physiques, confrontés aux « signes fonctionnels », c’est à dire les symptômes recueillis par le médecin lors de l’écoute de la plainte du patient, vont permettre de suspecter un ou plusieurs diagnostics, dont l’établissement avec certitude nécessitera la mise en route, si nécessaire, d’examens complémentaires. C’est dire si a priori l’examen clinique est indispensable à l’établissement du diagnostic.

Les limites de l’examen clinique

  • La première limite tient au fait que les cinq sens du mĂ©decin, aidĂ©s par l’instrumentation courante (stĂ©thoscope, otoscope, oxymètre, Ă©lectrocardiogramme, tensiomètre, etc.) ne permettent d’affirmer qu’un nombre assez limitĂ© de diagnostics, lesquels nĂ©cessitent des examens complĂ©mentaires, qui eux feront le diagnostic.
  • La deuxième limite est que l’examen clinique est opĂ©rateur-dĂ©pendant : les mĂ©decins n’ont pas tous la mĂŞme finesse clinique, soit parce qu’ils ne perçoivent pas les signes avec la mĂŞme acuitĂ©, soit parce qu’ils ne sont pas suffisamment rompus Ă  percevoir certains signes. L’examen neurologique ou l’examen gynĂ©cologique par exemple, requièrent des qualitĂ©s qui ne peuvent s’obtenir qu’à force de rĂ©pĂ©ter frĂ©quemment les mĂŞmes gestes. Le « sens clinique » que possèdent encore quelques vieux mĂ©decins s’est d’ailleurs Ă©rodĂ© avec les gĂ©nĂ©rations, les Ă©tudes nĂ©gligeant l’interrogatoire et l’examen clinique au profil de la prescription d’examens complĂ©mentaires.
  • La troisième limite est liĂ©e Ă  l’évolution de la notion mĂŞme de diagnostic : plus aucun mĂ©decin ne se risquerait Ă  affirmer tel ou tel diagnostic nĂ©cessitant une intervention sans le recours aux examens complĂ©mentaires. En effet, ce qui Ă©tait envisageable avant les annĂ©es 60 (opĂ©rer par exemple de l’appendicite sur la seule conviction clinique) ne l’est plus de nos jours. Avant les annĂ©es 60,  l’avis et l’examen du mĂ©decin Ă©taient considĂ©rĂ©s comme un diagnostic entraĂ®nant une dĂ©cision ; entre les annĂ©es 60 et 90, l’avis et l’examen du mĂ©decin ne sont plus qu’une « suspicion diagnostic », le diagnostic indirect Ă©tant fait par les examens complĂ©mentaires (analyses) ; et depuis 90, l’avis et l’examen du mĂ©decin dĂ©clenchent des batteries d’examens Ă  la recherche d’élĂ©ments de preuve directe constituĂ©s par l’imagerie mĂ©dicale et l’anatomopathologie qui font le diagnostic.

On voit donc que ces limites font tomber l’examen clinique en désuétude. C’est pourtant pour d’autres raisons qui n’ont rien à voir avec le diagnostic, qui font que l’examen clinique est essentiel dans la relation médecin-patient et qui ont trait au toucher du corps.

Les vrais enjeux de l’examen clinique

  • Le premier enjeu est effectivement d’ordre diagnostic : mĂŞme si l’examen clinique a une portĂ©e limitĂ©, certains diagnostics sont bel et bien portĂ©s seulement par l’examen clinique, et en aucun cas par les examens complĂ©mentaires sophistiquĂ©s (poussĂ©e tensionnelle, infarctus du myocarde, certaines pathologies respiratoires ou ORL, infections urinaires, etc.). Ce point dur qui lĂ©gitime la portĂ©e de l’examen clinique est toutefois amoindri par le fait que des biocapteurs placĂ©s par des non-mĂ©decins permettent dores et dĂ©jĂ  et permettront de plus en plus, d’effectuer dans le cadre de la tĂ©lĂ©mĂ©decine 3.0 des diagnostics Ă  distance.
  • Le deuxième enjeu est en fait bien ailleurs : seul le mĂ©decin en tant qu’homme qui soigne un autre homme a le pouvoir de compassion que jamais n’aura la machine, mĂŞme si on devait la programmer pour qu’elle dĂ©livre un discours compatissant. Il est Ă©vident que toucher l’épaule du patient, lui appliquer les mains sur le ventre, coller son visage contre le sien pour examiner ses tympans, sont des actes qui vont bien au-delĂ  de la simple exploration diagnostique. Palper le corps du patient, c’est en prendre possession au sens symbolique, le considĂ©rer spatialement, circonscrire le champ de son action. Les patients le sentent bien qui se plaignent de ces mĂ©decins qui leur donnent des mĂ©dicaments sans mĂŞme les examiner. Françoise Loux [1], chargĂ©e de recherche au CNRS souligne cette nĂ©cessitĂ© du contact physique entre le soignant et le soignĂ© dans le cadre de l’hĂ´pital :  » […] la dimension spatiale devrait ĂŞtre prise en compte : les contacts corporels, l’abolition de la distance ou au contraire la soigneuse mise en scène de la visite du patron…Toute cela prend un sens exacerbĂ© au moment de la maladie, quand le corps, comme autrefois, devient le centre de la vie. En tenir compte ne conduit-il pas Ă  ce que le malade se reprenne en charge, ne considère plus son corps comme un objet manipulĂ© par les autres et en mĂŞme temps affectivement abandonnĂ© ? » . Examiner le corps du patient, c’est donner au « corps imaginaire » que le patient se reprĂ©sente (l’idĂ©e qu’il se fait de son foie, de ses artères, de son coeur, etc.) une rĂ©alitĂ© que ce dernier jugera en quelque sorte transcendante, c’est Ă  dire un sens supĂ©rieur qui lui Ă©chappe mais qui prend ses racines dans son corps physique, et donc en, l’occurrence dans son corps souffrant. Par exemple le lien que le patient fait entre la colique nĂ©phrĂ©tique dont il souffre et le rein qui en est la cause n’est que purement conceptuel. Lorsque le mĂ©decin met en Ă©vidence une douleur prĂ©cise sur le rein en le palpant, le patient fait alors le lien entre l’organe qu’il a imaginĂ© et le rein que le mĂ©decin a palpĂ©. Cette rĂ©alitĂ© nouvelle, c’est le « corps mĂ©dicalisé », c’est Ă  dire la rĂ©alitĂ© du corps vu par le mĂ©decin. Ne pas examiner le corps du patient, c’est refuser de donner Ă  ce corps imaginaire une rĂ©alitĂ© mĂ©dicale, et par consĂ©quent nier une partie de la rĂ©alitĂ© de sa souffrance.
  • Le troisième enjeu est la prĂ©paration de l’acte thĂ©rapeutique.  Celui-ci repose sur des techniques, des mĂ©dicaments, des interventions, mais aussi sur le fameux [effet placebo] évaluĂ© pour 30% par le corps mĂ©dical dans l’efficacitĂ© thĂ©rapeutique. La prise en compte du corps du patient participe de l’idĂ©e que le patient se fait du pouvoir que le mĂ©decin a de le guĂ©rir. Ne plus examiner les patients, revient Ă  diminuer l’efficacitĂ© du traitement mis en place.

Le jour où cette arme décisive héritée du fond des âges qu’est l’examen clinique, ne sera plus qu’un hochet inutile, la mascarade d’une relation empathique, et la perpétuation du rituel qu’il représente, ce jour-là les ponts seront définitivement coupés avec le patient pour qui il ne restera face aux machines désincarnées, que sa seule souffrance. Cette souffrance que le médecin ne saura plus prendre en charge car il aura renoncé à tout pouvoir de compassion.

Problématique 2 : Aider à améliorer la collaboration entre les différents praticiens (médecin, infirmiers, etc.) 

Un espace pivot doté avec une intlligence pour aider les différents intervenants 

Problématique 2 : Aider à améliorer les téléconsultations en collaboration avec 

Le but de ce projet est de travailler  à distance et de mani

Plusieurs solutions de tĂ©lĂ©consultation sont apparus   : le tĂ©lĂ©phone,  des applications de vision (zoom) , et des cabines mĂ©dicales etc. Chaque solution prĂ©sente des avantages et des inconvĂ©nients ; les cabine mĂ©dicales exigent aux patients de se dĂ©placer par rapport aux deux premières solutions.  pourquoi pas une solution informatique collaborative  permettant d’un infirmier de disposer d’un Ă©quipement aidant les malades a renseigner les les informations demandĂ© par le mĂ©decin a distance en cas le malade ne dispose de matĂ©rielle suffisant ou des problèmes d’utilisation etc.

Professions médicales : 1.1 Médecin 1.2 Chirurgien-dentiste 1.3 Sage-femme

2 Professions de la pharmacie et de la physique médicale  : 2.1 Pharmacien 2.2 Préparateur en pharmacie 2.3 Physicien médical

3 Des auxiliaires médicaux aux ambulanciers : 3.1 Infirmier 3.2 Masseur-kinésithérapeute 3.3 Le pédicure-podologue 3.4 Ergothérapeute 3.5 Psychomotricien 3.6 Orthophoniste 3.7 Orthoptiste 3.8 Manipulateur en électroradiologie médicale 3.9 Technicien de laboratoire médical 3.10 Audioprothésiste 3.11 Opticien-lunetier 3.12 Prothésistes et orthésistes 3.13 Diététicien 3.14 Aide-soignant 3.15 Auxiliaire de puériculture 3.16 Ambulancier 3.17 Assistant dentaire

4 Professions assimilées à la santé  : 4.1 Professions enregistrées au répertoire ADELI 4.1.1 Psychologie 4.1.2 Social

 

LA PROBLÉMATIQUE

Exemple médical de jardin à la française : le cabinet médical du futur, décrit dans Le Monde du 31 mars.2 A San Francisco, la start-up Forward a commencé à concevoir « un cabinet qui ressemble à un Apple Store ». Pour consigner chaque anamnèse, l’intelligence artificielle l’analyse à la place du médecin. Dès qu’une phrase type est prononcée, elle note le code du problème, l’enregistre, procède à un classement. A la fin ne compte que ce qui, dans le récit du patient, entre dans des catégories prédéfinies.

Problématique 1 : un assistant d’aide pour renforce relation patient

Tout médecin sait qu’un patient ne se contente pas de raconter objectivement son histoire. Il parle aussi dans les marges, les interstices, les non-dits, au moyen d’un langage verbal et non verbal. Il utilise des stratégies, conscientes ou non. Son but premier, souvent, consiste à faire alliance, donc à plaire à son médecin. Quitte à déformer son récit. Parfois, le patient masque des éléments importants, en raison de phobies, ou par crainte du coût du traitement, ou par simple envie de brouiller les pistes. Tout cela, le praticien essaie de le décoder, d’en faire son miel. Lui-même, d’ailleurs, donne au patient une image qui n’est pas simplement vraie, qui peut jouer avec une forme de mensonge, ou d’exagération. La puissance qu’il projette le dépasse, et il s’en sert. Dans de nombreux cas, le médecin sait qu’il ne sait pas, mais fait semblant de savoir. Parfois, il agit sans agir vraiment, jouant sur l’effet placebo. La prise en soins est un mélange de cet ensemble : de science, bien sûr, mais aussi de croyance de la part du patient, de séduction de la part du soignant, et d’un lien de confiance, de la part des deux.  

La réalité des patients excède ce qu’en disent les données digitalisées. Leur monde est aussi celui des émotions, de la relation, du besoin de compréhension, de la nécessité d’exister avec une histoire propre. Leurs besoins ne portent pas que sur la science, mais relèvent de choix, de valeurs, de sens. Dans ce cadre, le projets Opinaka Health cherche à renforcer la médecine avec cette humanité encombrante. Aidé par un assistant virtuel intelligent, le praticien peut dès lors « établir des diagnostics et former des plans d’action ».

 

Problématique 2 : Aider à améliorer les examens cliniques

Laennec se retournerait sans doute dans sa tombe s’il voyait à quel point notre génération a perdu le sens clinique. Qui sait encore palper un foie, alors qu’une échographie donnera des résultats bien plus fiables ? Or l’examen clinique va bien au delà : c’est grâce à ses mains et ses outils que le médecin prend en compte la souffrance du patient, qu’il la circonscrit, et qu’il lui donne au final une légitimité.

 

Le diagnostic repose sur trois éléments : l’anamnèse (recueil des évènements qui se sont succédés), l’examen clinique et les examens complémentaires. Si le diagnostic est souhaitable afin de mettre en route un traitement étiologique (traitement de la cause), il n’est pas forcément obligatoire. En effet, d’une part le médecin peut être amené à donner un traitement symptomatique (traitement des seuls symptômes), et d’autre part une décision peut être prise (hospitalisation du patient, ou explorations complémentaires, voire traitement d’épreuve) sans qu’un diagnostic ait été posé de façon formelle ou avec une certitude suffisante. Le diagnostic reste donc bien en cela « l’étape magique de la raison ».

L’examen clinique est un passage obligé dans la quête du diagnostic. Il participe de la recherche du diagnostic et apporte des éléments essentiels. Certains diagnostics peuvent être effectués sans qu’il soit besoin de pratiquer des examens complémentaires (par exemple la migraine, la grippe, la colique néphrétique, etc.). Mais pour la plupart, afin d’avoir une certitude,les diagnostics reposent sur les examens complémentaires, et sur eux seuls. Au point qu’un nombre croissant de médecins finissent par ne plus examiner leurs patients, confiant aux examens le soin de poser le diagnostic. Or le médecin reste profondément attaché à l’examen clinique. Ce paradoxe tient au fait que les enjeux ne sont pas ceux que l’on croit.

Les éléments recueillis

Un examen clinique complet doit explorer toutes les fonctions du corps, et passer de ce fait en revue tous les organes. Cette exploration pour être sérieusement effectuée nécessite au bas mot une demi-heure. Chaque portion du corps, chaque fonction, chaque organe accessible doit être examiné, à la fois avec les cinq sens du médecin, et avec les instruments dont il dispose.

Il existe 90 fonctions dans l’organisme (digestive, circulatoire, cardiaque, hépatique, parole, déglutition, grossesse, etc.), et autant d’organes (coeur, poumons, intestin grêle, thyroïde, utérus etc.), les fonctions et les organes étant reliés entre eux par des relations (par exemple : axe hypothalamo-hypophysosurrénalien, cycle entéro-hépatique, bloc coeur-poumon, etc.). La bonne santé dépend du maintien de l’harmonie que les organes entretiennent entre eux, et les fonctions entre elles. Les pathologies sont la conséquence d’un dysfonctionnement d’un ou plusieurs organes et/ou d’une ou plusieurs fonctions. Par exemple, une maladie aussi complexe que le diabète est dû au seul dysfonctionnement initial du pancréas dans sa seule fonction endocrine qui est de fabriquer de l’insuline. Cette seule dysfonction est responsable de problèmes en cascade qui vont toucher l’oeil, le coeur, les vaisseaux, les reins, etc. Le mauvais fonctionnement de chacun de ces organes va être à l’origine de manifestations ressentis par le patient qu’il va exprimer sous forme d’une plainte. Cette plainte, recueillie par le médecin va être formalisée par des symptômes encore appelés signes, qui ne sont que le témoin du dysfonctionnement des organes et donc du mauvais fonctionnement de l’organisme. La plainte est donc la partie émergée de l’iceberg, la recherche du diagnostic, donc de la pathologie, en étant la partie immergée,  comme on le voit dans le schéma [la maladie, un iceberg menaçant].

Le rôle de l’examen est donc d’inventorier le bon état des différentes fonctions du corps humain. Mais cet examen ne pouvant être à complet pour raison de temps, le médecin va, en fonction des données de l’anamnèse, limiter l’examen à l’exploration des fonctions qui lui permettront un diagnostic. En effet, s’il soupçonne une grippe, l’examen neurologique  ne lui apportera rien ; ou s’il soupçonne une gastroentérite, l’examen gynécologique ne lui sera d’aucune utilité.

Les éléments recueillis sont ce qu’on appelle des « signes physiques », c’est à dire des éléments de preuve directe ou indirecte du mauvais fonctionnement ou de l’atteinte d’un organe et/ou d’une fonction. Ces signes physiques, confrontés aux « signes fonctionnels », c’est à dire les symptômes recueillis par le médecin lors de l’écoute de la plainte du patient, vont permettre de suspecter un ou plusieurs diagnostics, dont l’établissement avec certitude nécessitera la mise en route, si nécessaire, d’examens complémentaires. C’est dire si a priori l’examen clinique est indispensable à l’établissement du diagnostic.

Les limites de l’examen clinique

  • La première limite tient au fait que les cinq sens du mĂ©decin, aidĂ©s par l’instrumentation courante (stĂ©thoscope, otoscope, oxymètre, Ă©lectrocardiogramme, tensiomètre, etc.) ne permettent d’affirmer qu’un nombre assez limitĂ© de diagnostics, lesquels nĂ©cessitent des examens complĂ©mentaires, qui eux feront le diagnostic.
  • La deuxième limite est que l’examen clinique est opĂ©rateur-dĂ©pendant : les mĂ©decins n’ont pas tous la mĂŞme finesse clinique, soit parce qu’ils ne perçoivent pas les signes avec la mĂŞme acuitĂ©, soit parce qu’ils ne sont pas suffisamment rompus Ă  percevoir certains signes. L’examen neurologique ou l’examen gynĂ©cologique par exemple, requièrent des qualitĂ©s qui ne peuvent s’obtenir qu’à force de rĂ©pĂ©ter frĂ©quemment les mĂŞmes gestes. Le « sens clinique » que possèdent encore quelques vieux mĂ©decins s’est d’ailleurs Ă©rodĂ© avec les gĂ©nĂ©rations, les Ă©tudes nĂ©gligeant l’interrogatoire et l’examen clinique au profil de la prescription d’examens complĂ©mentaires.
  • La troisième limite est liĂ©e Ă  l’évolution de la notion mĂŞme de diagnostic : plus aucun mĂ©decin ne se risquerait Ă  affirmer tel ou tel diagnostic nĂ©cessitant une intervention sans le recours aux examens complĂ©mentaires. En effet, ce qui Ă©tait envisageable avant les annĂ©es 60 (opĂ©rer par exemple de l’appendicite sur la seule conviction clinique) ne l’est plus de nos jours. Avant les annĂ©es 60,  l’avis et l’examen du mĂ©decin Ă©taient considĂ©rĂ©s comme un diagnostic entraĂ®nant une dĂ©cision ; entre les annĂ©es 60 et 90, l’avis et l’examen du mĂ©decin ne sont plus qu’une « suspicion diagnostic », le diagnostic indirect Ă©tant fait par les examens complĂ©mentaires (analyses) ; et depuis 90, l’avis et l’examen du mĂ©decin dĂ©clenchent des batteries d’examens Ă  la recherche d’élĂ©ments de preuve directe constituĂ©s par l’imagerie mĂ©dicale et l’anatomopathologie qui font le diagnostic.

On voit donc que ces limites font tomber l’examen clinique en désuétude. C’est pourtant pour d’autres raisons qui n’ont rien à voir avec le diagnostic, qui font que l’examen clinique est essentiel dans la relation médecin-patient et qui ont trait au toucher du corps.

Les vrais enjeux de l’examen clinique

  • Le premier enjeu est effectivement d’ordre diagnostic : mĂŞme si l’examen clinique a une portĂ©e limitĂ©, certains diagnostics sont bel et bien portĂ©s seulement par l’examen clinique, et en aucun cas par les examens complĂ©mentaires sophistiquĂ©s (poussĂ©e tensionnelle, infarctus du myocarde, certaines pathologies respiratoires ou ORL, infections urinaires, etc.). Ce point dur qui lĂ©gitime la portĂ©e de l’examen clinique est toutefois amoindri par le fait que des biocapteurs placĂ©s par des non-mĂ©decins permettent dores et dĂ©jĂ  et permettront de plus en plus, d’effectuer dans le cadre de la tĂ©lĂ©mĂ©decine 3.0 des diagnostics Ă  distance.
  • Le deuxième enjeu est en fait bien ailleurs : seul le mĂ©decin en tant qu’homme qui soigne un autre homme a le pouvoir de compassion que jamais n’aura la machine, mĂŞme si on devait la programmer pour qu’elle dĂ©livre un discours compatissant. Il est Ă©vident que toucher l’épaule du patient, lui appliquer les mains sur le ventre, coller son visage contre le sien pour examiner ses tympans, sont des actes qui vont bien au-delĂ  de la simple exploration diagnostique. Palper le corps du patient, c’est en prendre possession au sens symbolique, le considĂ©rer spatialement, circonscrire le champ de son action. Les patients le sentent bien qui se plaignent de ces mĂ©decins qui leur donnent des mĂ©dicaments sans mĂŞme les examiner. Françoise Loux [1], chargĂ©e de recherche au CNRS souligne cette nĂ©cessitĂ© du contact physique entre le soignant et le soignĂ© dans le cadre de l’hĂ´pital :  » […] la dimension spatiale devrait ĂŞtre prise en compte : les contacts corporels, l’abolition de la distance ou au contraire la soigneuse mise en scène de la visite du patron…Toute cela prend un sens exacerbĂ© au moment de la maladie, quand le corps, comme autrefois, devient le centre de la vie. En tenir compte ne conduit-il pas Ă  ce que le malade se reprenne en charge, ne considère plus son corps comme un objet manipulĂ© par les autres et en mĂŞme temps affectivement abandonnĂ© ? » . Examiner le corps du patient, c’est donner au « corps imaginaire » que le patient se reprĂ©sente (l’idĂ©e qu’il se fait de son foie, de ses artères, de son coeur, etc.) une rĂ©alitĂ© que ce dernier jugera en quelque sorte transcendante, c’est Ă  dire un sens supĂ©rieur qui lui Ă©chappe mais qui prend ses racines dans son corps physique, et donc en, l’occurrence dans son corps souffrant. Par exemple le lien que le patient fait entre la colique nĂ©phrĂ©tique dont il souffre et le rein qui en est la cause n’est que purement conceptuel. Lorsque le mĂ©decin met en Ă©vidence une douleur prĂ©cise sur le rein en le palpant, le patient fait alors le lien entre l’organe qu’il a imaginĂ© et le rein que le mĂ©decin a palpĂ©. Cette rĂ©alitĂ© nouvelle, c’est le « corps mĂ©dicalisé », c’est Ă  dire la rĂ©alitĂ© du corps vu par le mĂ©decin. Ne pas examiner le corps du patient, c’est refuser de donner Ă  ce corps imaginaire une rĂ©alitĂ© mĂ©dicale, et par consĂ©quent nier une partie de la rĂ©alitĂ© de sa souffrance.
  • Le troisième enjeu est la prĂ©paration de l’acte thĂ©rapeutique.  Celui-ci repose sur des techniques, des mĂ©dicaments, des interventions, mais aussi sur le fameux [effet placebo] évaluĂ© pour 30% par le corps mĂ©dical dans l’efficacitĂ© thĂ©rapeutique. La prise en compte du corps du patient participe de l’idĂ©e que le patient se fait du pouvoir que le mĂ©decin a de le guĂ©rir. Ne plus examiner les patients, revient Ă  diminuer l’efficacitĂ© du traitement mis en place.

Le jour où cette arme décisive héritée du fond des âges qu’est l’examen clinique, ne sera plus qu’un hochet inutile, la mascarade d’une relation empathique, et la perpétuation du rituel qu’il représente, ce jour-là les ponts seront définitivement coupés avec le patient pour qui il ne restera face aux machines désincarnées, que sa seule souffrance. Cette souffrance que le médecin ne saura plus prendre en charge car il aura renoncé à tout pouvoir de compassion.

Problématique 2 : Aider à améliorer la collaboration entre les différents praticiens (médecin, infirmiers, etc.) 

Un espace pivot doté avec une intlligence pour aider les différents intervenants 

Problématique 2 : Aider à améliorer les téléconsultations en collaboration avec 

Le but de ce projet est de travailler  à distance et de mani

Plusieurs solutions de tĂ©lĂ©consultation sont apparus   : le tĂ©lĂ©phone,  des applications de vision (zoom) , et des cabines mĂ©dicales etc. Chaque solution prĂ©sente des avantages et des inconvĂ©nients ; les cabine mĂ©dicales exigent aux patients de se dĂ©placer par rapport aux deux premières solutions.  pourquoi pas une solution informatique collaborative  permettant d’un infirmier de disposer d’un Ă©quipement aidant les malades a renseigner les les informations demandĂ© par le mĂ©decin a distance en cas le malade ne dispose de matĂ©rielle suffisant ou des problèmes d’utilisation etc.

Professions médicales : 1.1 Médecin 1.2 Chirurgien-dentiste 1.3 Sage-femme

2 Professions de la pharmacie et de la physique médicale  : 2.1 Pharmacien 2.2 Préparateur en pharmacie 2.3 Physicien médical

3 Des auxiliaires médicaux aux ambulanciers : 3.1 Infirmier 3.2 Masseur-kinésithérapeute 3.3 Le pédicure-podologue 3.4 Ergothérapeute 3.5 Psychomotricien 3.6 Orthophoniste 3.7 Orthoptiste 3.8 Manipulateur en électroradiologie médicale 3.9 Technicien de laboratoire médical 3.10 Audioprothésiste 3.11 Opticien-lunetier 3.12 Prothésistes et orthésistes 3.13 Diététicien 3.14 Aide-soignant 3.15 Auxiliaire de puériculture 3.16 Ambulancier 3.17 Assistant dentaire

4 Professions assimilées à la santé  : 4.1 Professions enregistrées au répertoire ADELI 4.1.1 Psychologie 4.1.2 Social

 

LA PROBLÉMATIQUE

La virtualité a envahi notre monde. La médecine n’y échappe pas. Un médecin virtuel est -il possible ? Est-il souhaitable ? Et finalement pour quoi faire ?

Les robots ont quelque chose de fascinant. Ils hantent les romans de science fiction, ils alimentent nos fantasmes d’un monde meilleur ou à l’inverse du « meilleur des mondes ». Et nous sommes sans cesse partagés entre la curiosité de voir une machine nous dépasser et la crainte qu’elle nous supplante un jour. Au sein de la relation entre le médecin et le patient, le robot est un intrus, un personnage contre nature, et il serait absurde de vouloir l’y substituer à un médecin réel. Mais si on voit le robot comme un simple assistant du médecin réel, un peu comme le pilote automatique des avions, le concept de « médecin virtuel » peut être abordé avec une moindre répulsion. 

Le médecin réel

A force depuis 25 ans de me confronter aux médias électroniques et à leur intrusion dans la relation médecin-patient, je me suis sans cesse demandé quelles étaient les fonctions particulières de la pensée d’un médecin. Sommes-nous les scientifiques que nous prétendons être, ou les humanistes que nous cherchons à rester ? Ou bien un peu des deux ?

La science nous pousse sans cesse vers l’avant, elle tend à bousculer les principes éthiques, nous forçant sans cesse à réévaluer les limites. La relation avec le patient reste le seul point d’ancrage, même si nous devons concéder que le colloque autrefois singulier est devenu pluriel. Cela ne signe en rien sa mort, mais son simple déplacement. En effet, si l’on liste les axes de pensée du médecin, on peut en dénombrer huit (jusqu’à plus ample inventaire), sous la forme de questions ou de problématiques :

  • Y a t-il urgence ? C’est Ă  dire, derrière tout problème de santĂ© du patient, ne se cache t-il pas une urgence masquĂ©e ? C’est Ă©videmment l’obsession des urgentistes, mais cela reste Ă©galement  dans l’esprit de tout mĂ©decin mĂŞme Ă©loignĂ© des urgences. Entre 250 et 400 diagnostics sont impliquĂ©s dans cette dĂ©marche selon la granularitĂ© que l’on applique Ă  cette question. En d’autres termes un urgentiste ne peut raisonnablement avec ses seuls outils, Ă©voquer qu’environ 400 diagnostics, et en pratique pas plus que 250.
  • Quel est le diagnostic ? Depuis que Claude Bernard a introduit la notion de physiopathologie, la question du diagnostic reste centrale dans l’esprit du mĂ©decin. La CIM 10 (Classification Internationale des Maladies- 10ème Ă©dition) fait Ă©tat d’environ 15.000 pathologies pour 155.000 entrĂ©es ! A part des internistes exceptionnels, un cerveau humain ne peut prĂ©tendre tout retenir.
  • Quel est le rĂ©sultat du traitement mis en place ? Derrière cette question se cache Ă  la fois l’efficacitĂ© apparente du traitement, l’observance qui en a Ă©tĂ© faite par le patient, les Ă©tapes plus ou moins longues qui mènent au rĂ©sultat et la nature de ce rĂ©sultat (guĂ©rison, stabilisation, rĂ©mission, passage Ă  la chronicité…).
  • Quels sont les risques qui menacent le patient, Ă  la fois sur le court terme et le long terme ? Cette question s’applique lors de l’évaluation en urgence, mais aussi pour un diagnostic moins immĂ©diat et lors du suivi du patient. Cette question s’applique surtout dans une optique de prĂ©vention personnalisĂ©e du patient, du type prĂ©vention 3.0.
  • Quelles sont les forces et les faiblesses du patient ? L’évaluation de cette problĂ©matique permet d’effectuer une dĂ©marche de prĂ©vention personnalisĂ©e, mais Ă©galement de mieux connaĂ®tre la personnalitĂ© du patient et sa complexitĂ©, tant au plan physique que psychique. Cette question et la prĂ©cĂ©dente sont indispensables Ă  rĂ©soudre pour mettre en place une politique de prĂ©vention individuelle du patient.
  • Comment se souvenir de toute l’histoire du patient, y compris dans les domaines qui ne sont pas du strict domaine mĂ©dical, et comment les insĂ©rer dans une sorte de stratĂ©gie globale qui permette au mĂ©decin d’aider le patient Ă  gĂ©rer son capital santĂ©, et finalement de penser sa vie ? Cette fonction qu’on pourrait appeler « MĂ©moire et stratĂ©gie » s’acquiert sur le long terme, au long d’une relation suivie, transparente et avec une confiance rĂ©ciproque. Sans cette confiance, le mĂ©decin ne peut jouer son rĂ´le de guide.
  • Comment informer au mieux le patient ? C’est Ă  dire ĂŞtre transparent en prĂ©servant l’humanitĂ© de la relation, expliquer en restant clair et juste, choisir les modes de communication en fonction de la rĂ©alitĂ© de la situation ? C’est Ă  dire dispenser une approche encyclopĂ©dique vulgarisĂ©e, et choisir les mots et les images pour le dire.
  • Enfin, comment stocker avec intelligence tous les Ă©lĂ©ments de la vie du patient en conciliant respect du secret mĂ©dical, transmissibilitĂ© et traçabilitĂ© de l’information, accessibilitĂ© du patient Ă  un dossier comprĂ©hensible oĂą lui-mĂŞme puisse inscrire les Ă©lĂ©ments de sa propre vie ? C’est toute la problĂ©matique non encore rĂ©solue du DMP 3.0.

Toutes ces fonctions essentielles de la pensée du médecin doivent être exercées à la fois avec science et humanité. C’est l’une des difficultés du métier de médecin.

L’invasion du virtuel dans le réel

  • Le principe de dĂ©part est de considĂ©rer que pour qu’il y ait un mĂ©decin, il faut d’abord qu’il existe un patient. C’est l’homme malade qui va voir le mĂ©decin pour solliciter son savoir et obtenir la guĂ©rison. Le mĂ©decin est donc en aval du patient, à son service et pour son bien. C’est l’aspect curatif de la mĂ©decine.
  • Toutefois, si on considère l’aspect prĂ©ventif de la mĂ©decine, cet ordre peut s’inverser, et c’est le mĂ©decin qui peut ĂŞtre en amont du patient afin d’éviter que celui-ci tombe malade ou que son Ă©tat s’aggrave.
  • Si l’on franchit un pas de plus dans le domaine de la prĂ©vention, le mĂ©decin, sur l’ensemble de la vie du patient, doit ĂŞtre en mesure de le prendre en charge, depuis sa naissance jusqu’à sa mort. C’est le rĂ´le si essentiel du mĂ©decin de famille. Il y a donc lĂ  une dimension presque stratĂ©gique, Ă  la fois de mentor et de guide au plan sanitaire.
  • Les progrès considĂ©rables de la science, notamment en matière de procrĂ©ation assistĂ©e, amènent le mĂ©decin Ă  effectuer cette prise en charge dès la conception, et mĂŞme avant la conception. Le mĂ©decin anticipe donc une stratĂ©gie prĂ©ventive, voire curative, avant mĂŞme que naisse la personne qu’il va devoir accompagner.
  • Et puis, avec les avancĂ©es scientifiques dans le domaine de la gĂ©nĂ©tique, le mĂ©decin peut mĂŞme entrer dans la mĂ©decine prĂ©dictive, qui lui permettra de jalonner Ă  l’avance la vie de son patient, et de pouvoir intervenir grâce aux thĂ©rapies gĂ©niques sur ce qui semblait programmĂ© de façon inĂ©luctable.
  • Enfin, il ne faut pas nĂ©gliger l’apport considĂ©rable des TIC, qui ont fait que la mĂ©decine 1.0 en devenant 2.0 est devenue participative (*), ce qui est un nouveau mode de virtualitĂ©.

Ce bref tableau des domaines d’action du médecin réel montre que depuis longtemps il est entré dans un certain domaine de virtualité, puisqu’il agit avant même que le patient n’existe. L’idée même de virtualité ne doit donc pas nous effrayer puisque nous y sommes déjà plongés depuis qu’existe la numérisation du vivant (imagerie médicale et endoscopies virtuelles, identification du génome, thérapie génique). La virtualité infiltre désormais la relation réelle médecin-patient. Il existe donc déjà une part de virtualité, en raison de la dématérialisation de la relation telle qu’elle se fait dans la télémédecine 1.0.

Le médecin virtuel

Le mot est provocateur car il associe un terme qui désigne un être humain avec un adjectif inquiétant. Mais quand on parle de « pilote automatique » auquel nous confions nos vies en traversant les airs, la démarche est la même. Le pilote automatique a t-il jamais remplacé le commandant de bord ? Il ne s’agit donc pas ici de chercher à substituer à un médecin réel et bien en chair et en intelligence, une sorte d’avatar souriant, un robot humanisé, prétendument capable de jouer un rôle de traitant et a fortiori de soignant. Il s’agit seulement d’envisager les différentes fonctions du médecin face à un patient et de l’aider à remplir au mieux son rôle grâce à un assistant virtuel qui lui tiendrait lieu de mémoire et d’outil d’aide à la décision, au diagnostic et à la prescription. Un tel médecin virtuel devrait posséder plusieurs « casquettes »:

  • RĂ©gulateur virtuel : un système expert d’aide Ă  la dĂ©cision en urgence, en mesure d’envisager les diagnostics possibles, de proposer la dĂ©cision la mieux adaptĂ©e et la conduite Ă  tenir la plus appropriĂ©e, en fonction du cas particulier de la personne. Un tel rĂ©gulateur virtuel, embarquĂ© dans une mallette de tĂ©lĂ©mĂ©decine pourrait alors, dans le cadre d’une dĂ©lĂ©gation des tâches prĂ©vue par les dĂ©crets de la Loi HPST, devenir un « urgentiste virtuel », dans les zones de dĂ©sertification mĂ©dicale. Mais il pourrait aussi dans le cadre de la rĂ©gulation mĂ©dicale, aider le mĂ©decin Ă  ne pas oublier une question importante.
  • Interniste virtuel : un système expert possĂ©dant la connaissance de toutes les pathologies, et informĂ© en termes de symptomatologie, d’examens Ă  effectuer pour aboutir au diagnostic, voire d’une gamme de protocoles thĂ©rapeutiques.
  • GĂ©nĂ©raliste virtuel : un système expert de suivi thĂ©rapeutique en mesure de suivre aussi bien un patient en post opĂ©ratoire rentrĂ© prĂ©cocement Ă  domicile, que de suivre le protocole d’un traitement. De nombreuses pathologies, notamment en acncĂ©rologie sont dĂ©jĂ  pourvues d’algorithmes de ce type qu’il faut rassembler et confronter pour les rendre cohĂ©rents entre eux.
  • PrĂ©ventologue virtuel : un système expert de diagnostic de risque permettant d’évaluer d’un cĂ´tĂ© ce qui menace le patient Ă  plus ou moins long terme, et d’un autre ses forces et ses faiblesses
  • Communiquant virtuel composĂ© d’une encyclopĂ©die vulgarisĂ©e Ă  destination du patient afin de l’informer de manière gĂ©nĂ©rale et d’une interface de dialogue virtuel, vĂ©ritable Interface Homme-Machine intelligente, en mesure de dialoguer avec le patient et de recueillir sans intervention d’un mĂ©decin des informations capables d’alimenter un DMP.
  • Un DMP intuitif, oĂą le patient puisse entrer les Ă©lĂ©ments de son histoire avec ses mots Ă  lui, sans la moindre connaissance mĂ©dicale, que le mĂ©decin rĂ©el puisse valider rapidement et facilement au travers de son outil mĂ©tier. Un tel DMP n’aurait d’utilitĂ© rĂ©elle pour le patient comme pour le mĂ©decin, que si un outil d’intelligence artificielle Ă©tait en mesure de faire la synthèse de tout ce qui y a Ă©tĂ© stockĂ©, et soit en mesure de proposer un Ă©ventail de stratĂ©gies prĂ©ventives.

Aucun de ces outils ne pourra prétendre remplacer le médecin. Ils ne sont que des prothèses, des extensions optionnelles de son cerveau.

A quoi servirait un médecin virtuel ?

La liste des applications est importante :

  • Aide Ă  la rĂ©gulation des appels d’urgence, qui seraient qualifiĂ©s, gĂ©olocalisĂ©s, et quantifiĂ©s.
  • Un tel système dans une version grand public permettra de faire de l’épidĂ©miologie en temps rĂ©el pour toutes les pathologies d’urgence,  tout en conservant l’anonymat du patient.
  • DĂ©pistage de maladies de façon très prĂ©coce grâce aux petits signes avant-coureurs. ConfrontĂ©s Ă  des Ă©lĂ©ments de mĂ©decine prĂ©dictive on disposerait alors d’une vĂ©ritable prĂ©vention personnalisĂ©e.
  • TraçabilitĂ© du patient au sein du système de soins
  • Aide au suivi, au diagnostic et Ă  la prescription pour le mĂ©decin amĂ©liorant ainsi l’efficacitĂ© de la prescription
  • Suivi post-opĂ©ratoire des patients renvoyĂ©s prĂ©cocement Ă  domicile, permettant ainsi de limiter les affections nosocomiales
  • Aide Ă  la formation des mĂ©decins en alimentant des serious games.
  • AmĂ©lioration des comportements des patients en urgence, aide Ă  l’automĂ©dication
  • Meilleure maĂ®trise Ă©conomique par une diminution des coĂ»ts dus Ă  une prescription plus ciblĂ©e et plus adaptĂ©e
  • CrĂ©ation d’un vĂ©ritable DMP informĂ© directement par le patient et validĂ© par les professionnels de santĂ©
  • Outil de recherche clinique et de sĂ©miologie.
  • Etc.

OĂą en est-on ?

  • Est dĂ©jĂ  opĂ©rationnelle et validĂ©e, la fonction de rĂ©gulateur virtuel. Il ne remplace pas le rĂ©gulateur, mais il l’aide Ă  ne pas oublier la question importante qu’il peut oublier de poser Ă  la suite de plusieurs heures de rĂ©gulation.
  • Un dĂ©but d’urgentiste virtuel sous la forme d’une mallette de tĂ©lĂ©mĂ©decine autonome est en cours de fabrication.
  • Les bases du prĂ©ventologue virtuel sont posĂ©es et devraient voir le jour Ă  horizon 1 an.
  • Interniste virtuel et gĂ©nĂ©raliste virtuel sont des programmes très ambitieux qui nĂ©cessiteront au moins 3 ans de travail et des fonds importants, Ă©valuĂ©s Ă  environ 15 M€.
  • Le communiquant virtuel possède dĂ©jĂ  les briques principales. Il lui manque une surcouche d’intelligence artificielle qui nĂ©cessitera Ă©galement au moins 1 an de travail.
  • Le DMP intuitif sera la clef de voĂ»te des unitĂ©s prĂ©cĂ©dentes. Il n’est pas raisonnable de l’envisager avant un horizon 5 ans.

Que resterait-il au médecin réel ?

Évidemment, si l’on imagine opérationnelle à horizon 10 ans une telle machine, on peut se demander quel serait la place qui resterait au médecin réel. Et bon nombre d’entre eux s’interroge, voire s’offusquent, c’est inévitable. La réponse -qui n’en est pas une mais qui donne un simple éclairage- est de se demander si le pilote de l’Airbus A 380, assisté de son pilote automatique a perdu sa place face à ses glorieux ancêtres qu’étaient Ader, Blériot ou Guynemer ? Ce qui a changé, c’est la nature de son métier et la sécurité des passagers. On peut penser qu’il en sera pareil du médecin du futur, assisté par des machines qui augmenteront ses compétences et amélioreront l’état de santé de la population grâce à une prévention personnalisée.

Le médecin pourrait alors redevenir un soignant, récupérer en totalité son statut d’humaniste, retisser avec son patient une relation paisible et forte, entrer plus en profondeur avec son patient dans la relation thérapeutique, plus qu’il ne le fait actuellement par manque de temps, manque de rémunération pour le temps qu’il passe et manque de considération pour le métier formidable qu’il exerce. Ainsi pourrait-on alors redéfinir ce qu’est un acte médical remis à sa juste valeur et que réclament en vain les médecins depuis des années.

(*) : Le Pr Luc Montagnier parle d

Le suivi thérapeutique

Le suivi thérapeutique est la dernière phase de la relation médecin-patient, celle dont l’un comme l’autre espèrent qu’elle aboutira à la guérison.

Que s’est il passé auparavant ? La plainte a été recueillie, les symptômes identifiés, le diagnostic effectué et le traitement mis en place ! C’est un moment délicat pour le médecin, car, selon la façon dont la maladie évolue, le patient peut mesurer la pertinence de l’action que celui-ci a menée. Rien de pire pour le médecin que de voir revenir son patient avec cette phrase fatidique, « ça ne va pas mieux », ou pire, « ça s’aggrave ».

Le suivi selon le médecin

Il existe des schémas généraux d’évolution des maladies. Chacune d’entre elle possède son évolution propre, sa singularité, qui permet au médecin de prédire a priori les suites probables. Tant que la maladie du patient reste dans ce cadre évolutif, le médecin ne se sent pas remis en cause. Si le patient sort de ce cadre, le médecin est confronté à plusieurs questions :

  • Y a t-il une complication ? Et dans ce cas, cela reste t-il encore dans le cadre d’une Ă©volution possible ? Par exemple, une brĂ»lure qui ne guĂ©rit pas et qui va entraĂ®ner des cicatrisations inesthĂ©tiques ou entraĂ®nant une gène fonctionnelle.  Ou encore une maladie chronique qui par dĂ©finition peut se compliquer.
    • Une rĂ©ponse positive Ă  cette question nĂ©cessite une adaptation du traitement, voire une modification de stratĂ©gie, et permet au mĂ©decin de rester dans le cadre normal du suivi thĂ©rapeutique pour lequel des protocoles sont fixĂ©s par les confĂ©rences de consensus. Le mĂ©decin utilise un raisonnement de type « algorithmique », c’est Ă  dire du type :  » si… alors… et si/ou si … alors… ».
    • Par contre une rĂ©ponse nĂ©gative oblige le mĂ©decin Ă  rĂ©analyser la situation et Ă  se poser d’autres questions.
  • Le traitement est-il adaptĂ© ? Par exemple une infection urinaire qui ne passe pas avec le traitement antibiotique. Il existe des schĂ©mas thĂ©rapeutiques très protocolisĂ©s qui permettent au mĂ©decin d’inscrire le suivi thĂ©rapeutique dans un cadre connu. Cela le rassure, et le patient aussi. Mais au long des consultations, il se peut que le problème persiste, voire s’aggrave. Le mĂ©decin fait alors gĂ©nĂ©ralement appel, Ă  des investigations complĂ©mentaires et souvent Ă  des avis de confrères plus spĂ©cialisĂ©s.
    • S’il passe la main Ă  un confrère, cela tĂ©moigne, d’une certaine manière, d’un aveu d’impuissance, d’un manque de maĂ®trise de la situation ; mais en mĂŞme temps c’est une dĂ©marche sage et responsable dans l’intĂ©rĂŞt du patient. Le mĂ©decin peut la vivre comme une blessure narcissique, mais aussi comme une expĂ©rience enrichissante qui va accroitre sa connaissance et donc sa compĂ©tence. Ces deux sentiments sont confusĂ©ment liĂ©s, que le mĂ©decin a parfois tendance Ă  enfouir. C’est l’un des intĂ©rĂŞts des groupes Balint qui permettent au mĂ©decin de revisiter l’histoire d’un patient avec d’autres confrères, dans une sorte de thĂ©rapie de groupe versus mĂ©decin.
    • S’il s’accroche et ne passe pas la main, il ne fait que repousser cette Ă©ventualitĂ©, et d’une certaine manière est condamnĂ© au succès, c’est Ă  dire la guĂ©rison du patient ou du moins la stabilisation de la maladie. Dans le cas oĂą l’état du patient ne s’amĂ©liore pas, le mĂ©decin finit tĂ´t ou tard Ă  se poser la question qui suit.
  • Le diagnostic initial est-il finalement le bon ? C’est ce qui taraude l’esprit de tout mĂ©decin. S’être trompĂ© sur un diagnostic peut avoir des consĂ©quences graves sur le patient, notamment en raison de la perte de chances. Sur ce point, les protocoles thĂ©rapeutiques sont relativement muets car ils envisagent par principe que le diagnostic Ă©tait juste. Le mĂ©decin est alors confrontĂ© Ă  un dilemme :
    • avouer Ă  son patient qu’il pense s’être trompĂ© de diagnostic : d’autant plus difficile Ă  faire accepter si le mĂ©decin n’a pas su ou voulu passer la main Ă  temps
    • passer la main Ă  un spĂ©cialiste afin qu’il envisage le problème sous un autre angle
    • ou alors renvoyer le patient Ă  sa plainte en lui disant qu’il ne peut plus rien pour lui. Ce choix signe gĂ©nĂ©ralement la fin de la relation  thĂ©rapeutique, et parfois de la relation tout court.

On peut jeter la pierre aux médecins, stigmatisant leurs erreurs, leurs entêtements, leur manque de courage ou de responsabilité. Nul n’est parfait et aucun médecin ne peut prétendre ne s’être jamais trompé. Mais ce serait oublier qu’à la différence du garagiste ou du plombier, le médecin s’attaque à réparer les désordres d’une machinerie incroyablement complexe qui est le corps et l’esprit humain.

C’est également oublier que la société dans son ensemble a conféré aux médecins le rôle de soigner la population et que celui-ci a l’obligation de moyens et non de résultats. La conception grandissante d’un « homme-machine«  et la recherche illusoire du risque zéro font oublier ce principe et accroissent inéluctablement  la [judiciarisation de la médecine].  On peut douter que cette dérive améliore la qualité du suivi thérapeutique, et par extension la qualité de la relation médecin-patient.

Le suivi selon le patient

Autant le médecin dispose d’outils de réflexion et d’action, notamment grâce à l’application de protocoles,autant pour le patient rien n’est tracé. L’entrée dans la maladie est la plongée plus ou moins brutale dans un monde inconnu et potentiellement effrayant. Avant que le patient ne dispose d’informations compréhensibles, ce qui ne remonte finalement que vers le milieu du XXème siècle, il était soumis au seul bon vouloir d’information du médecin. La transparence était peu de mise car le pouvoir du médecin et la force de l’effet placebo reposait sur le maintien du patient dans un certain mystère de ce qui allait se passer pour lui, et permettait donc au médecin de jouer l’indispensable carte de la confiance.

De nos jours,  surtout depuis les années 80 et a fortiori depuis internet, le patient a conquis une autonomie de compréhension qui le met -avec bonheur- dans une position bien moins démunie qu’il ne l’était auparavant. Désormais, le patient  très bien informé sur la pathologie désignée par le médecin, ce qui modifie considérablement la nature du suivi thérapeutique. La problématique du patient est centrée avant tout sur la notion de confiance. A chaque étape et aux différents nœuds de cette relation, notamment lors des différents moments de négociation, le patient se pose cette question de la confiance. Le suivi thérapeutique n’y échappe pas,  la confiance acquise pouvant à tout moment être remise en cause : finalement ai-je confiance dans le médecin que je consulte ?

  • Oui, sinon pourquoi serais-je lĂ  face Ă  lui ?
  • Oui, jusqu’à preuve du contraire, car ce mĂ©decin je ne l’ai pas choisi (mon mĂ©decin m’a adressĂ© Ă  lui, c’est un mĂ©decin d’urgence ou hospitalier que je ne connais pas, c’est la première fois que je consulte ce mĂ©decin, etc.)
  • Oui, mais.. : c’est mon mĂ©decin, je le connais, mais mon expĂ©rience passĂ©e avec lui me fait rester sur mes gardes.
  • Non mais… : autrement dit, je n’ai pas d’autre choix que de lui faire confiance.
  • Non, et finalement qu’est-ce que je fais lĂ  ? Le patient se trouve alors confrontĂ© aux raisons pour lesquelles il n’a pas ou plus confiance.

Si la confiance n’est pas là, la qualité et les chances de succès du suivi thérapeutique sont alors fortement hypothéquées. Ne reste plus qu’à espérer que la « bonne nature » aboutisse à la guérison.  .

Mais tant que la confiance est là, même si elle est minime, son fil ténu reste le garant d’une chance donnée à la relation. Le patient est alors aux aguets de tout ce qui va lui donner des raisons d’espérer une issue heureuse. L’observance du traitement, son efficacité, la docilité plus ou moins grande avec laquelle le patient va se soumettre aux examens parfois contraignants ou douloureux témoignent de cette confiance. Le médecin, par force de l’habitude, ne mesure pas suffisamment à cet instant la portée de cette acceptation : il lui semble naturel que le patient en passe par ses prescriptions, mais il oublie un peu vite que ce n’est pas lui qui va les subir. Il ne le mesure véritablement que le jour où lui-même passe par les mêmes affres lorsqu’il devient patient à son tour. Tout compte alors pour le patient :

  • la qualitĂ© de l’écoute
  • la volontĂ© d’explication
  • le degrĂ© d’empathie
  • la confirmation du diagnostic Ă©voquĂ© initialement par le mĂ©decin
  • la « taille de l’ordonnance » : ni trop longue, ni trop courte
  • l’efficacitĂ© apparente du traitement
  • l’histoire de la relation entre le patient et son mĂ©decin
  • la rĂ©putation du mĂ©decin
  • la justesse de ses honoraires
  • les informations glanĂ©es sur le web
  • Etc.

Finalement

Les enjeux du suivi thérapeutique, mêmes s’ils sont communs entre le patient et le médecin, ne passent pas par les mêmes chemins, ni par les mêmes ressentis.

  • Le mĂ©decin suit un chemin tout tracĂ© alors que le patient entre dans une nĂ©bulleuse parsemĂ©e de zones d’ombres et de lumière, avec au bout l’espoir de la fin du tunnel.
  • Le mĂ©decin n’a pas la mĂŞme conception de la guĂ©rison que le patient et peut estimer un patient guĂ©ri lĂ  oĂą celui-ci estimera que ce n’est pas le cas.
  • L’observance souhaitĂ©e par le mĂ©decin se heurte parfois au degrĂ© de libertĂ© lĂ©gitime voulu par le patient dans la gestion de sa maladie.
  • La confiance dont le patient a besoin repose bien plus sur des critères subjectifs mais essentiels, que sur des critères scientifiques et mĂ©dicaux. Cela confirme s’il Ă©tait encore nĂ©cessaire que la mĂ©decine est Art dont l’un des outils est la science.

Un dernier mot sur ce nouvel acteur qui s’imisce dans la relation médecin patient : le web. L’introduction du web 2.0 dans la relation médecin-patient a modifié considérablement le suivi thérapeutique, le médecin n’étant plus le seul pilote de cette phase de la relation. Un patient bien informé sera plus observant, améliorera la connaissance du médecin et facilitera sa tâche. Un patient mal informé risque d’utiliser à mauvais escient son espace de liberté et finalement de compliquer la tâche du médecin qui y ressentira les effets néfastes du web 2.0. L’avènement du web 3.0 et plus largement de la médecine 3.0 devrait permettre de reconsolider cette phase importante du suivi thérapeutique dans la relation médecin patient .

Les différents points abordés du modèle économqie de Opinaka-eHealth ?

Nous présentoins danns cette section les points importants que nous avons developpés pour le modèle economique du projet Opinaka-eHealth.

Dialogue – Une plateforme virtuelle de soins pour amĂ©liorer le…

Dialogue est fière de partager sa nouvelle vidéo résumant les bienfaits de notre plateforme santé pour les entreprises. En moins de deux minutes, voyez comment une plateforme virtuelle peut offrir des soins de santé et des avantages bien réels pour votre organisation et vos employés!

Quels sont les acteurs de la plateforme ?

  • les patients
  • les professionnels de santĂ© en contact direct avec les patients
  • les professionnels de santĂ© et des intermĂ©diaires pour assurer des consultations a distance
  • les professionnels de santĂ© qui assure des services pour d’autres professionnels
  • les organismes de santĂ© (cliniques, les hĂ´pitaux, etc.)
  • les pouvoirs publics
  • les proches des patients ou des associations qui gèrent des dossiers des patients
  • les employeurs (pompiers, militaires, etc.)

OPiEL une palaterforme prososant plsueirs services en formation soit pour les apprenants les formateurs, les entreprises et les organisme de formation.

Nous avaons constatĂ© l’mergence de beacoup de personnes qui proposes des formations et de conseils sur YouTube et aussi des plateformes de type question reponses (forum) rĂ©pondant aux problĂ©matiques des particuliers et des entreprises.  OPIEL a pour vocation de crĂ©er une plateforme plutot structurĂ©e et adaptĂ© pour chaque personne a in de l’aider a monter en compĂ©tence.

Nos offres sont dĂ©diĂ©es Ă  toutes les entreprises – PME ou grands groupes, quel que soit leur domaine d’activitĂ© – qui souhaiteraient accĂ©lĂ©rer sa transformation digitale.

Notre rĂ©seau de consultants  est apte Ă  vous accompagner Ă  chaque Ă©tape de votre projet, de dĂ©but jusqu’Ă  la fin.

Vous êtes un professionnel de santé (médecin, chirugien, sage-femme,etc) traitant et vous cherchez des assistants intelligents de gagner du temps lors d'une nouvelle consultation par vos patients (être a jour le rapidement possible et aussi de generer un questionnaire pour augmenter la qualité de vos contacts)et vous cherchez un assistant intelligent pour vous aidez devant des situations complexes?

On vous aide à trouver les profils les plus adaptés à vos besoins !

Vous êtes un orangisme de santé ( clinique, hopital, etc.) et vous cherchez une solution collabaorative pour augmenter la qualité de vos collbaorateurs médecin ?

DĂ©posez votre CV, on s’occupe du reste !

Vous êtes un hopital et vous cherchez une solution collbaoration intégrannt votre systeme d'information pour augmenter la qualité de services de vos collaborateurs ?

Rejoignez notre vaste réseau de partenaires pour nous aider à répondre aux besoins spécifiques de nos clients !

Vous êtes un infirmier ???? formateur ou un expert métier et vous cherchez à développer des supports de formations et/ou à proposer de l'accompagnement des apprenants ?

Nous vous aidons Ă  trouver l’application mĂ©tier adaptĂ©e Ă  tous vos besoins !

Vous ĂŞtes un radiologue ?????particulier Ă  la recherche des formations courtes sur-mesure pour preparer des examens ou des concours (code la route, fonction publique, etc.) ?

Rejoignez notre réseau de partenaires pour nous aider  à répondre aux besoins spécifiques de nos clients.

Vous êtes un auxiliaire médical et vous cherchez un outil pour vous cherchez un assistant pour vous aidez dans votre quotidien et vous donne la possibilité d'etre proche a vos patient?

Nous vous aidons à transformer vos fichiers Excel basant sur les technologies innovantes les plus adaptées pour accélérer le développement de votre application métier !

Vous êtes un professionnel assimilé à la santé une entreprise qui fournit des technologies de transformation des fichiers Excel en application Web ?

Rejoignez notre réseau de partenaires pour nous aider  à répondre aux besoins spécifiques de nos clients.

Vous êtes une entreprise qui recherche des services personnalisés en DATA ?

Nous vous aidons à trouver les services en DATA les plus adaptés à vos besoins !

Vous fournissez des services personnalisés en DATA ?

Rejoignez notre réseau de partenaires pour nous aider  à répondre aux besoins spécifiques de nos clients.

Vous êtes un expert métier (médecin, infirmier, agriculteur, mécanicien, etc.) et vous voulez partager votre expérience sur une problématique particulière ?

Nous vous accompagnons à chaque étape de la réalisation de vos prototypes pour rentabiliser au maximum vos investissements

l

Vous êtes un élève ou un étudiant à la recherche des cours ou de l'accompagnement pour préparer mieux vos examens ou vos concours ?

Rejoignez notre réseau de partenaires pour nous aider  à répondre aux besoins spécifiques de nos clients.

Vous êtes un technico-commercial indépendant ?

Rejoignez notre vaste réseau de consultants!

Nous vous aidons à  élargir vos offres pour répondre aux besoins de vos clients !

Pourquoi choisir Opinaka-eHealth ?

Problématique 1 : un assistant d’aide pour renforce relation patient

Tout médecin sait qu’un patient ne se contente pas de raconter objectivement son histoire. Il parle aussi dans les marges, les interstices, les non-dits, au moyen d’un langage verbal et non verbal. Il utilise des stratégies, conscientes ou non. Son but premier, souvent, consiste à faire alliance, donc à plaire à son médecin. Quitte à déformer son récit. Parfois, le patient masque des éléments importants, en raison de phobies, ou par crainte du coût du traitement, ou par simple envie de brouiller les pistes. Tout cela, le praticien essaie de le décoder, d’en faire son miel. Lui-même, d’ailleurs, donne au patient une image qui n’est pas simplement vraie, qui peut jouer avec une forme de mensonge, ou d’exagération. La puissance qu’il projette le dépasse, et il s’en sert. Dans de nombreux cas, le médecin sait qu’il ne sait pas, mais fait semblant de savoir. Parfois, il agit sans agir vraiment, jouant sur l’effet placebo. La prise en soins est un mélange de cet ensemble : de science, bien sûr, mais aussi de croyance de la part du patient, de séduction de la part du soignant, et d’un lien de confiance, de la part des deux.

La réalité des patients excède ce qu’en disent les données digitalisées. Leur monde est aussi celui des émotions, de la relation, du besoin de compréhension, de la nécessité d’exister avec une histoire propre. Leurs besoins ne portent pas que sur la science, mais relèvent de choix, de valeurs, de sens. Dans ce cadre, le projets Opinaka Health cherche à renforcer la médecine avec cette humanité encombrante. Aidé par un assistant virtuel intelligent, le praticien peut dès lors « établir des diagnostics et former des plans d’action ».

 

Problématique 2 : Aider à améliorer les examens cliniques

C’est grâce à ses mains et ses outils que le médecin prend en compte la souffrance du patient, qu’il la circonscrit, et qu’il lui donne au final une légitimité. Le diagnostic repose sur trois éléments : l’anamnèse (recueil des évènements qui se sont succédés), l’examen clinique et les examens complémentaires. Si le diagnostic est souhaitable afin de mettre en route un traitement étiologique (traitement de la cause), il n’est pas forcément obligatoire. En effet, d’une part le médecin peut être amené à donner un traitement symptomatique (traitement des seuls symptômes), et d’autre part une décision peut être prise (hospitalisation du patient, ou explorations complémentaires, voire traitement d’épreuve) sans qu’un diagnostic ait été posé de façon formelle ou avec une certitude suffisante. Le diagnostic reste donc bien en cela « l’étape magique de la raison ».

L’examen clinique est un passage obligé dans la quête du diagnostic. Il participe de la recherche du diagnostic et apporte des éléments essentiels. Certains diagnostics peuvent être effectués sans qu’il soit besoin de pratiquer des examens complémentaires (par exemple la migraine, la grippe, la colique néphrétique, etc.). Mais pour la plupart, afin d’avoir une certitude,les diagnostics reposent sur les examens complémentaires, et sur eux seuls. Au point qu’un nombre croissant de médecins finissent par ne plus examiner leurs patients, confiant aux examens le soin de poser le diagnostic. Or le médecin reste profondément attaché à l’examen clinique. Ce paradoxe tient au fait que les enjeux ne sont pas ceux que l’on croit.

Les éléments recueillis

Un examen clinique complet doit explorer toutes les fonctions du corps, et passer de ce fait en revue tous les organes. Cette exploration pour être sérieusement effectuée nécessite au bas mot une demi-heure. Chaque portion du corps, chaque fonction, chaque organe accessible doit être examiné, à la fois avec les cinq sens du médecin, et avec les instruments dont il dispose.

Il existe 90 fonctions dans l’organisme (digestive, circulatoire, cardiaque, hépatique, parole, déglutition, grossesse, etc.), et autant d’organes (coeur, poumons, intestin grêle, thyroïde, utérus etc.), les fonctions et les organes étant reliés entre eux par des relations (par exemple : axe hypothalamo-hypophysosurrénalien, cycle entéro-hépatique, bloc coeur-poumon, etc.). La bonne santé dépend du maintien de l’harmonie que les organes entretiennent entre eux, et les fonctions entre elles. Les pathologies sont la conséquence d’un dysfonctionnement d’un ou plusieurs organes et/ou d’une ou plusieurs fonctions. Par exemple, une maladie aussi complexe que le diabète est dû au seul dysfonctionnement initial du pancréas dans sa seule fonction endocrine qui est de fabriquer de l’insuline. Cette seule dysfonction est responsable de problèmes en cascade qui vont toucher l’oeil, le coeur, les vaisseaux, les reins, etc. Le mauvais fonctionnement de chacun de ces organes va être à l’origine de manifestations ressentis par le patient qu’il va exprimer sous forme d’une plainte. Cette plainte, recueillie par le médecin va être formalisée par des symptômes encore appelés signes, qui ne sont que le témoin du dysfonctionnement des organes et donc du mauvais fonctionnement de l’organisme. La plainte est donc la partie émergée de l’iceberg, la recherche du diagnostic, donc de la pathologie, en étant la partie immergée,  comme on le voit dans le schéma [la maladie, un iceberg menaçant].

Le rôle de l’examen est donc d’inventorier le bon état des différentes fonctions du corps humain. Mais cet examen ne pouvant être à complet pour raison de temps, le médecin va, en fonction des données de l’anamnèse, limiter l’examen à l’exploration des fonctions qui lui permettront un diagnostic. En effet, s’il soupçonne une grippe, l’examen neurologique  ne lui apportera rien ; ou s’il soupçonne une gastroentérite, l’examen gynécologique ne lui sera d’aucune utilité.

Les éléments recueillis sont ce qu’on appelle des « signes physiques », c’est à dire des éléments de preuve directe ou indirecte du mauvais fonctionnement ou de l’atteinte d’un organe et/ou d’une fonction. Ces signes physiques, confrontés aux « signes fonctionnels », c’est à dire les symptômes recueillis par le médecin lors de l’écoute de la plainte du patient, vont permettre de suspecter un ou plusieurs diagnostics, dont l’établissement avec certitude nécessitera la mise en route, si nécessaire, d’examens complémentaires. C’est dire si a priori l’examen clinique est indispensable à l’établissement du diagnostic.

Les limites de l’examen clinique

  • La première limite tient au fait que les cinq sens du mĂ©decin, aidĂ©s par l’instrumentation courante (stĂ©thoscope, otoscope, oxymètre, Ă©lectrocardiogramme, tensiomètre, etc.) ne permettent d’affirmer qu’un nombre assez limitĂ© de diagnostics, lesquels nĂ©cessitent des examens complĂ©mentaires, qui eux feront le diagnostic.
  • La deuxième limite est que l’examen clinique est opĂ©rateur-dĂ©pendant : les mĂ©decins n’ont pas tous la mĂŞme finesse clinique, soit parce qu’ils ne perçoivent pas les signes avec la mĂŞme acuitĂ©, soit parce qu’ils ne sont pas suffisamment rompus Ă  percevoir certains signes. L’examen neurologique ou l’examen gynĂ©cologique par exemple, requièrent des qualitĂ©s qui ne peuvent s’obtenir qu’à force de rĂ©pĂ©ter frĂ©quemment les mĂŞmes gestes. Le « sens clinique » que possèdent encore quelques vieux mĂ©decins s’est d’ailleurs Ă©rodĂ© avec les gĂ©nĂ©rations, les Ă©tudes nĂ©gligeant l’interrogatoire et l’examen clinique au profil de la prescription d’examens complĂ©mentaires.
  • La troisième limite est liĂ©e Ă  l’évolution de la notion mĂŞme de diagnostic : plus aucun mĂ©decin ne se risquerait Ă  affirmer tel ou tel diagnostic nĂ©cessitant une intervention sans le recours aux examens complĂ©mentaires. En effet, ce qui Ă©tait envisageable avant les annĂ©es 60 (opĂ©rer par exemple de l’appendicite sur la seule conviction clinique) ne l’est plus de nos jours. Avant les annĂ©es 60,  l’avis et l’examen du mĂ©decin Ă©taient considĂ©rĂ©s comme un diagnostic entraĂ®nant une dĂ©cision ; entre les annĂ©es 60 et 90, l’avis et l’examen du mĂ©decin ne sont plus qu’une « suspicion diagnostic », le diagnostic indirect Ă©tant fait par les examens complĂ©mentaires (analyses) ; et depuis 90, l’avis et l’examen du mĂ©decin dĂ©clenchent des batteries d’examens Ă  la recherche d’élĂ©ments de preuve directe constituĂ©s par l’imagerie mĂ©dicale et l’anatomopathologie qui font le diagnostic.

On voit donc que ces limites font tomber l’examen clinique en désuétude. C’est pourtant pour d’autres raisons qui n’ont rien à voir avec le diagnostic, qui font que l’examen clinique est essentiel dans la relation médecin-patient et qui ont trait au toucher du corps.

Les vrais enjeux de l’examen clinique

  • Le premier enjeu est effectivement d’ordre diagnostic : mĂŞme si l’examen clinique a une portĂ©e limitĂ©, certains diagnostics sont bel et bien portĂ©s seulement par l’examen clinique, et en aucun cas par les examens complĂ©mentaires sophistiquĂ©s (poussĂ©e tensionnelle, infarctus du myocarde, certaines pathologies respiratoires ou ORL, infections urinaires, etc.). Ce point dur qui lĂ©gitime la portĂ©e de l’examen clinique est toutefois amoindri par le fait que des biocapteurs placĂ©s par des non-mĂ©decins permettent dores et dĂ©jĂ  et permettront de plus en plus, d’effectuer dans le cadre de la tĂ©lĂ©mĂ©decine 3.0 des diagnostics Ă  distance.
  • Le deuxième enjeu est en fait bien ailleurs : seul le mĂ©decin en tant qu’homme qui soigne un autre homme a le pouvoir de compassion que jamais n’aura la machine, mĂŞme si on devait la programmer pour qu’elle dĂ©livre un discours compatissant. Il est Ă©vident que toucher l’épaule du patient, lui appliquer les mains sur le ventre, coller son visage contre le sien pour examiner ses tympans, sont des actes qui vont bien au-delĂ  de la simple exploration diagnostique. Palper le corps du patient, c’est en prendre possession au sens symbolique, le considĂ©rer spatialement, circonscrire le champ de son action. Les patients le sentent bien qui se plaignent de ces mĂ©decins qui leur donnent des mĂ©dicaments sans mĂŞme les examiner. Françoise Loux [1], chargĂ©e de recherche au CNRS souligne cette nĂ©cessitĂ© du contact physique entre le soignant et le soignĂ© dans le cadre de l’hĂ´pital :  » […] la dimension spatiale devrait ĂŞtre prise en compte : les contacts corporels, l’abolition de la distance ou au contraire la soigneuse mise en scène de la visite du patron…Toute cela prend un sens exacerbĂ© au moment de la maladie, quand le corps, comme autrefois, devient le centre de la vie. En tenir compte ne conduit-il pas Ă  ce que le malade se reprenne en charge, ne considère plus son corps comme un objet manipulĂ© par les autres et en mĂŞme temps affectivement abandonnĂ© ? » . Examiner le corps du patient, c’est donner au « corps imaginaire » que le patient se reprĂ©sente (l’idĂ©e qu’il se fait de son foie, de ses artères, de son coeur, etc.) une rĂ©alitĂ© que ce dernier jugera en quelque sorte transcendante, c’est Ă  dire un sens supĂ©rieur qui lui Ă©chappe mais qui prend ses racines dans son corps physique, et donc en, l’occurrence dans son corps souffrant. Par exemple le lien que le patient fait entre la colique nĂ©phrĂ©tique dont il souffre et le rein qui en est la cause n’est que purement conceptuel. Lorsque le mĂ©decin met en Ă©vidence une douleur prĂ©cise sur le rein en le palpant, le patient fait alors le lien entre l’organe qu’il a imaginĂ© et le rein que le mĂ©decin a palpĂ©. Cette rĂ©alitĂ© nouvelle, c’est le « corps mĂ©dicalisé », c’est Ă  dire la rĂ©alitĂ© du corps vu par le mĂ©decin. Ne pas examiner le corps du patient, c’est refuser de donner Ă  ce corps imaginaire une rĂ©alitĂ© mĂ©dicale, et par consĂ©quent nier une partie de la rĂ©alitĂ© de sa souffrance.
  • Le troisième enjeu est la prĂ©paration de l’acte thĂ©rapeutique.  Celui-ci repose sur des techniques, des mĂ©dicaments, des interventions, mais aussi sur le fameux [effet placebo] évaluĂ© pour 30% par le corps mĂ©dical dans l’efficacitĂ© thĂ©rapeutique. La prise en compte du corps du patient participe de l’idĂ©e que le patient se fait du pouvoir que le mĂ©decin a de le guĂ©rir. Ne plus examiner les patients, revient Ă  diminuer l’efficacitĂ© du traitement mis en place.

Le jour où cette arme décisive héritée du fond des âges qu’est l’examen clinique, ne sera plus qu’un hochet inutile, la mascarade d’une relation empathique, et la perpétuation du rituel qu’il représente, ce jour-là les ponts seront définitivement coupés avec le patient pour qui il ne restera face aux machines désincarnées, que sa seule souffrance. Cette souffrance que le médecin ne saura plus prendre en charge car il aura renoncé à tout pouvoir de compassion.

Problématique 2 : Aider à améliorer la collaboration entre les différents praticiens (médecin, infirmiers, etc.)

Un espace pivot doté avec une intlligence pour aider les différents intervenants

Problématique 2 : Aider à améliorer les téléconsultations en collaboration avec

Le but de ce projet est de travailler  à distance et de mani

Plusieurs solutions de tĂ©lĂ©consultation sont apparus   : le tĂ©lĂ©phone,  des applications de vision (zoom) , et des cabines mĂ©dicales etc. Chaque solution prĂ©sente des avantages et des inconvĂ©nients ; les cabine mĂ©dicales exigent aux patients de se dĂ©placer par rapport aux deux premières solutions.  pourquoi pas une solution informatique collaborative  permettant d’un infirmier de disposer d’un Ă©quipement aidant les malades a renseigner les les informations demandĂ© par le mĂ©decin a distance en cas le malade ne dispose de matĂ©rielle suffisant ou des problèmes d’utilisation etc.

Professions médicales : 1.1 Médecin 1.2 Chirurgien-dentiste 1.3 Sage-femme

2 Professions de la pharmacie et de la physique médicale  : 2.1 Pharmacien 2.2 Préparateur en pharmacie 2.3 Physicien médical

3 Des auxiliaires médicaux aux ambulanciers : 3.1 Infirmier 3.2 Masseur-kinésithérapeute 3.3 Le pédicure-podologue 3.4 Ergothérapeute 3.5 Psychomotricien 3.6 Orthophoniste 3.7 Orthoptiste 3.8 Manipulateur en électroradiologie médicale 3.9 Technicien de laboratoire médical 3.10 Audioprothésiste 3.11 Opticien-lunetier 3.12 Prothésistes et orthésistes 3.13 Diététicien 3.14 Aide-soignant 3.15 Auxiliaire de puériculture 3.16 Ambulancier 3.17 Assistant dentaire

4 Professions assimilées à la santé  : 4.1 Professions enregistrées au répertoire ADELI 4.1.1 Psychologie 4.1.2 Social

 Professioenls de soins de santé (Professions médicales , Professions de la pharmacie et de la physique médicale,Des auxiliaires médicaux aux ambulanciers, Professions assimilées à la santé ) 

????

Les acteurs de notre platefome de nouvelle génération

C'est un outil d'aide pour renforcer relation patient

C'est un outil d'aide pour améliorer ses compétences métiers (son examen clinique, son suivi , ses prescription, etc.)x

C'est un outil d'aider pour améliorer la collaboration entre les différents professionnels de santé (médecin, infirmiers, etc.)

C'est un outil d'aide pour évaluer son état de santé et son bien-être

C'est un seul espace qui regroupe plsueiurs services outil d'aider pour améliorer la collaboration entre les différents professionnels de santé (médecin, infirmiers, etc.)

RĂ©unir dans une seule plateforme les donnĂ©es sur les lois, les systèmes, et les performances de l’approvisionnement

un seul dispositif, ou le regroupement de fonctions ou de services dans une seule plateforme.

Fusionnant des fonctionnalités commerciales et marketing dans une seule plateforme globale,

la plate-forme collaborative d'entreprise sécurisée hébergée en France dans un Cloud Souverain.

  • 55 % des entreprises perdent du temps Ă  coordonner les Ă©quipes et les Ă©tapes des processus,
  • 44 % des entreprises perdent de l’argent en raison d’un manque de collaboration entre les services,
  • 42 % des entreprises dĂ©plorent des pertes d’informations tout au long de la chaĂ®ne de valeur. *
  • L’Humain est la composante majeure d’une transformation numĂ©rique rĂ©ussie. Mais elle ne peut avoir lieu sans une plate-forme de collaboration unique entre les mĂ©tiers et disciplines de toute entreprise.

    Comment décloisonner les silos, optimiser la gouvernance au sein d’une équipe ou d’un projet ? Comment faciliter les interactions entre acteurs de tous niveaux par un accès centralisé et sécurisé ?

Modulable et Ă©volutif

Tous vos outils rassemblés dans une seule plateforme, selon vos besoins et suivant votre rythme d’implémentation

Écosystème collaboratif (Réseaux)

  • Collaboration optimisĂ©e au sein de votre organisation (Intranet), et entre votre organisation et le monde extĂ©rieur (Extranet)

Sécurité

Hébergé sur des serveurs européens sécurisés et répondants aux normes GDPR

La plateforme d’entraide des professionnels de santé

  • TĂ©lĂ©expertise rĂ©munĂ©rĂ©e pour la coordination des soins